La chasse aux papillons 16/08/08

Le matin au réveil quand il n'y a personne à coté de moi, j'en veux à la terre entière. Il me faut alors ma dose de caféine, lactose, glucose, nicotine, vider la merde intérieure puis un peu d'eau chaude sur la nuque pour calmer la bête et arriver à me supporter.
Mes pauvres jeux de mots n'arrivent pas au talon d'Achille, et pauvre Lefuneste ils sont bien macabres.
Vu mon niveau, j'ai du Jean Luc Lahaye dans la tête. Plus jamais.
Pour mon unique et clandestine.
Les limaces, si elles ne sont pas rentrées à temps, meurent de dessèchement.
Fais pas la gueule, tu n'es pas un monstre.
Les nattes frénétiques.
Bouger pour être ailleurs.
Une fois j'ai institué le suicide pour vivant, il s'agit d'éliminer tous désirs, refuser tous plaisirs, se fabriquer des tonnes de regrets, sentir le temps qui se perd comme la porte d'une cellule qui n'en finit pas de se refermer. J'y ai pas trop mal réussit.
Ici et maintenant il n'y a que le vent pour me tenir compagnie et il ne souffle mots.
Alors certes ça limite le champ des possibles.
Qu'a ta strophe, elle est entrée en catatonie serrée dans un coin du lit, il n'y a plus qu'a écrire dans le noir et laisser la nuit noire faire son œuvre, demain est un autre jour, elle pourra longer le mur de la prison.
Y a t'il quelqu'un de l'autre côté, car ici c'est un peu vide.
Je veux couper en quatre.

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