Un brin de cheveu d’elle, on va le rajouter à la collection.
Collier d’agneau au cumin avec des carottes.
Tu as la nuit pour avancer, alors bosse.
Ils ont besoin de raconter leur vie sur FB.
Les dessins finissent toujours en animaux, alors qu’au départ ce ne sont que gribouillage.
Je ne retrouve plus le reste des cheveux à moins que je ne les aie brûlés pour faire une incantation à son retour.
Le monde est mieux comme ça.
Elle n’imagine pas l’effort démesuré qu’il m’a fallu faire.
Je n’avance ni avec l’une, ni avec l’autre.
La chasse aux papillons 28/08/15
Côtes d’agneau, haricots verts, sauce blanche.
Toujours aussi nul avec la petite.
Il faut retrouver le plaisir de la création artistique.
Je ne comprenais rien à ce qu’il racontait et en plus il postillonnait.
Lui prendre la main.
Quand tu passes trop de temps seul, tu finis par avoir des crises de haine.
Le dernier de l’arsenal est arrivé.
Il faut que tu trouves ta position géographique stratégique.
Dur de faire cohabiter deux sauvages.
Mettre des palettes aux murs.
Aller faire un tour à Cordes.
La table est trop basse.
J’adore cette chanson, elle est courte, cruelle et belle.
Ils jouaient avec des feux d’artifice dans la rue.
Quand est-ce qu’ils vont me donner le logiciel ?
Toujours aussi nul avec la petite.
Il faut retrouver le plaisir de la création artistique.
Je ne comprenais rien à ce qu’il racontait et en plus il postillonnait.
Lui prendre la main.
Quand tu passes trop de temps seul, tu finis par avoir des crises de haine.
Le dernier de l’arsenal est arrivé.
Il faut que tu trouves ta position géographique stratégique.
Dur de faire cohabiter deux sauvages.
Mettre des palettes aux murs.
Aller faire un tour à Cordes.
La table est trop basse.
J’adore cette chanson, elle est courte, cruelle et belle.
Ils jouaient avec des feux d’artifice dans la rue.
Quand est-ce qu’ils vont me donner le logiciel ?
La chasse aux papillons 27/08/15
Deux filets, boite de quatre sauce bbq, sundae caramel.
Le visage éclairé par le phone, on dirait une Madone.
Tu es trop con, tu n'as pas prévu de feuille de rechange.
The blonde is back.
La copine brune de sa sœur était très jolie. Il y avait aussi la blonde avec une grosse tête et un chignon et la brune à la tête ronde qui sourit avec les yeux qui sourient.
Il s'agit d'un police python et d'un Beretta.
Il faut que j'arrête d'être aussi nul avec elle.
Je ne crois pas que je reverrai la belle brune qui m'aimait bien.
Celui-ci, il était fait pour deux.
Puis-je aller avec l'autre qui m'aime bien et que j'aime bien alors qu'en fait je t'aime plus qu'elle ?
Putain qu'est-ce qu'il va donner comme conseil Highlander ?
Il est à peu près aussi nul que moi.
Évidement ça fini à la baston.
Si on coupe ici, pourquoi se faire chier à débrancher là ?
Le visage éclairé par le phone, on dirait une Madone.
Tu es trop con, tu n'as pas prévu de feuille de rechange.
The blonde is back.
La copine brune de sa sœur était très jolie. Il y avait aussi la blonde avec une grosse tête et un chignon et la brune à la tête ronde qui sourit avec les yeux qui sourient.
Il s'agit d'un police python et d'un Beretta.
Il faut que j'arrête d'être aussi nul avec elle.
Je ne crois pas que je reverrai la belle brune qui m'aimait bien.
Celui-ci, il était fait pour deux.
Puis-je aller avec l'autre qui m'aime bien et que j'aime bien alors qu'en fait je t'aime plus qu'elle ?
Putain qu'est-ce qu'il va donner comme conseil Highlander ?
Il est à peu près aussi nul que moi.
Évidement ça fini à la baston.
Si on coupe ici, pourquoi se faire chier à débrancher là ?
La chasse aux papillons 26/08/15
Agneau sauce blanche, haricots verts.
Mercredi 13:30.
Si elle l'a mis à l'envers c'est qu'elle ne veut pas qu'on le lise.
On mangera le reste de l'agneau demain, mais après il faudra bouger.
Ça sert à ça d'avoir un nom chelou.
Elle fait sonner un Bösendorfer.
J'aurais eu bien tort de ne pas voir la fin, en plus il y a la reine d'Angleterre.
On s'endort, alors ne restons pas sur le canapé.
Ils subissent une attaque à la mousse. Il faut sauver les femmes en premier.
Avec le casque ce n'est pas facile pour s'embrasser.
Un jour on ira dans l'espace.
Mercredi 13:30.
Si elle l'a mis à l'envers c'est qu'elle ne veut pas qu'on le lise.
On mangera le reste de l'agneau demain, mais après il faudra bouger.
Ça sert à ça d'avoir un nom chelou.
Elle fait sonner un Bösendorfer.
J'aurais eu bien tort de ne pas voir la fin, en plus il y a la reine d'Angleterre.
On s'endort, alors ne restons pas sur le canapé.
Ils subissent une attaque à la mousse. Il faut sauver les femmes en premier.
Avec le casque ce n'est pas facile pour s'embrasser.
Un jour on ira dans l'espace.
La chasse aux papillons 25/08/15
J'aime bien l'esthétique pirate.
On récupère les lunettes vendredi prochain.
Saumon fumé, sauce blanche, escargots.
Il nous reste un peu plus de trois heures pour dormir.
On passera au bar avant de manger, sinon on ne va jamais y aller.
On n'a pas fait le concours de sudoku aujourd'hui.
Tu aurais dû parler à la brune avec la robe noire, sûrement reubeu.
On récupère les lunettes vendredi prochain.
Saumon fumé, sauce blanche, escargots.
Il nous reste un peu plus de trois heures pour dormir.
On passera au bar avant de manger, sinon on ne va jamais y aller.
On n'a pas fait le concours de sudoku aujourd'hui.
Tu aurais dû parler à la brune avec la robe noire, sûrement reubeu.
La chasse aux papillons 24/08/15
Happy birthdier Diday.
Je suis sûr qu'elle va aimer ce genre de truc, comme ça elle montrera qu'elle est une jeune fille moderne, mais trois grammes de sentiments et ça flippe sa race.
Tu ne lui as pas dit son nom depuis trois jours.
Demain, on monte boire des coups.
Après les lunettes on ira voir l'expo.
Pizza saumon crème fraîche.
Ça fait longtemps que vous êtes là et vous ne changez pas, vous avez toujours l'air d'une gamine fraîchement sortie du collège.
Le lundi c'est aspirateur.
Je pense qu'ils doivent faire des parties fines dans l'appartement d'en face.
J'ai la semaine pour finir avec elle.
Il faudrait bien qu'elle rentre de vacances de chez ses parents.
Deux heures après, le nez coule encore.
Je suis sûr qu'elle va aimer ce genre de truc, comme ça elle montrera qu'elle est une jeune fille moderne, mais trois grammes de sentiments et ça flippe sa race.
Tu ne lui as pas dit son nom depuis trois jours.
Demain, on monte boire des coups.
Après les lunettes on ira voir l'expo.
Pizza saumon crème fraîche.
Ça fait longtemps que vous êtes là et vous ne changez pas, vous avez toujours l'air d'une gamine fraîchement sortie du collège.
Le lundi c'est aspirateur.
Je pense qu'ils doivent faire des parties fines dans l'appartement d'en face.
J'ai la semaine pour finir avec elle.
Il faudrait bien qu'elle rentre de vacances de chez ses parents.
Deux heures après, le nez coule encore.
La chasse aux papillons 23/08/15
L'armée, le mieux c'est quand ça s'arrête.
J'adore le carrosse.
Je m'éclate à la pistoche.
Vraiment très, très bien.
I'm back.
J'ai commandé de quoi refaire l'arsenal.
Son bidon est séparé en deux.
On a refait notre salade Bresaola et mont blanc chantilly.
Il faut déplacer la hi-fi à côté de la télé.
Après les météorites, la guerre, drôles de rêves.
On remet le réveil à 11:55.
J'ai un sale bouton sous le coccyx.
Si tu attrapes une feuille ce n'est pas juste pour la plier.
J'adore le carrosse.
Je m'éclate à la pistoche.
Vraiment très, très bien.
I'm back.
J'ai commandé de quoi refaire l'arsenal.
Son bidon est séparé en deux.
On a refait notre salade Bresaola et mont blanc chantilly.
Il faut déplacer la hi-fi à côté de la télé.
Après les météorites, la guerre, drôles de rêves.
On remet le réveil à 11:55.
J'ai un sale bouton sous le coccyx.
Si tu attrapes une feuille ce n'est pas juste pour la plier.
La chasse aux papillons 22/08/15
Vu que je ne suis pas très drôle en vanne.
Quelle divine apparition, là au coin de la rue.
Le plus dur ça va être pour s'en débarrasser.
Quand tu éternues on dirait un cheval.
Tu as réparé le collier et rangé les CD, au niveau de la petite par contre ce n'est pas terrible.
Il faudra au moins récupérer une orange.
Elle dit bonjour en avance, ça me surprend.
Il faut parler plus que ça, tant pis pour les conséquences.
J'espère que c'est juste une mise à jour et non pas un changement de version.
Quelle divine apparition, là au coin de la rue.
Le plus dur ça va être pour s'en débarrasser.
Quand tu éternues on dirait un cheval.
Tu as réparé le collier et rangé les CD, au niveau de la petite par contre ce n'est pas terrible.
Il faudra au moins récupérer une orange.
Elle dit bonjour en avance, ça me surprend.
Il faut parler plus que ça, tant pis pour les conséquences.
J'espère que c'est juste une mise à jour et non pas un changement de version.
La chasse aux papillons 21/08/15
Levé un peu tôt, la tête et le bide en vrac.
Heureusement il m'avait mis la sagesse à côté.
Est-ce que deux asociaux peuvent faire société ?
Il me semblait bien que le support des CD de reggae allait se casser la binette.
Là il ne faut plus déconner, il faut y aller.
On va virer les pieds et les mettre allongés.
Tu passes un autre niveau, tu ne t'arrêtes plus.
Vous m'avez tellement manqué.
Linge, courses à inventer.
C'est ce soir qu'il fallait passer.
Heureusement il m'avait mis la sagesse à côté.
Est-ce que deux asociaux peuvent faire société ?
Il me semblait bien que le support des CD de reggae allait se casser la binette.
Là il ne faut plus déconner, il faut y aller.
On va virer les pieds et les mettre allongés.
Tu passes un autre niveau, tu ne t'arrêtes plus.
Vous m'avez tellement manqué.
Linge, courses à inventer.
C'est ce soir qu'il fallait passer.
La chasse aux papillons 20/08/15
Nouvelle cartouche, nouveau paquet.
La journée est vite passée, et toi tu n'es pas passée.
On s'entend bien entre cousins.
On va peut-être s'avaler une petite aspirine, car entre le Ricard et le rouge ça fait pas mal.
Il y avait une belle brune au bar de l'aéroport ainsi qu'un distributeur.
La journée est vite passée, et toi tu n'es pas passée.
On s'entend bien entre cousins.
On va peut-être s'avaler une petite aspirine, car entre le Ricard et le rouge ça fait pas mal.
Il y avait une belle brune au bar de l'aéroport ainsi qu'un distributeur.
La chasse aux papillons 19/08/15
Tout le monde trouvait que c'était le plus beau cheval.
C'était exactement mon genre de femme.
Les cuisses, le dos et maintenant les fesses, je suis rouillé de partout.
Tu espères toujours en croiser une.
Il faut que tu trouves une masseuse, sinon c'est les vagues qui s'en chargeront.
Ils sont plus chers, mais la quantité et la qualité rendent les prix tout à fait raisonnable.
Je ne sais pas ce que c'est et il y a une araignée collée dessus.
Tu as vu une étoile filante, le reste c'est sûrement dû à la fatigue des yeux.
Le seul vœu que je pourrais faire c'est que tu m'aimes.
Il me tarde de revoir mon petit chat.
Je n'entends plus le son de la télé.
Pour la dernière journée, il va falloir se baigner des heures.
Bon, on va voir s'il y a quelque chose d'intéressant sinon on va se coucher.
C'était exactement mon genre de femme.
Les cuisses, le dos et maintenant les fesses, je suis rouillé de partout.
Tu espères toujours en croiser une.
Il faut que tu trouves une masseuse, sinon c'est les vagues qui s'en chargeront.
Ils sont plus chers, mais la quantité et la qualité rendent les prix tout à fait raisonnable.
Je ne sais pas ce que c'est et il y a une araignée collée dessus.
Tu as vu une étoile filante, le reste c'est sûrement dû à la fatigue des yeux.
Le seul vœu que je pourrais faire c'est que tu m'aimes.
Il me tarde de revoir mon petit chat.
Je n'entends plus le son de la télé.
Pour la dernière journée, il va falloir se baigner des heures.
Bon, on va voir s'il y a quelque chose d'intéressant sinon on va se coucher.
La chasse aux papillons 18/08/15
Tu me manques tellement que je recommence à m'énerver contre tout et surtout contre moi.
J'étais à deux doigts de l'écraser.
Quand tu lui appuies sur le bouton, il lève les bras en l'air et monte les yeux au ciel.
Si je ne trouve pas, je rase tout la semaine prochaine. Je te plaisais bien quand j'étais chauve.
À fond, on décollait bien au-dessus des vagues.
J'ai déjà pris des 27 et ils arrivaient bien à destination.
C'est quoi ce bruit? On dirait qu'il pleut, mais ce n'est pas le cas.
J'ai très envie de dormir, alors je ne vais pas écrire plus.
J'étais à deux doigts de l'écraser.
Quand tu lui appuies sur le bouton, il lève les bras en l'air et monte les yeux au ciel.
Si je ne trouve pas, je rase tout la semaine prochaine. Je te plaisais bien quand j'étais chauve.
À fond, on décollait bien au-dessus des vagues.
J'ai déjà pris des 27 et ils arrivaient bien à destination.
C'est quoi ce bruit? On dirait qu'il pleut, mais ce n'est pas le cas.
J'ai très envie de dormir, alors je ne vais pas écrire plus.
La chasse aux papillons 17/08/15
Tu as rêvé de météorites qui tombaient sur la terre, le rêve était très clair.
Tu aurais dû penser plus tôt à faire un détour par Cordes.
Il faudra bien que tu ailles chercher des cigarettes.
Il y avait cette fille avec de longs cheveux bruns, et celle qui ressemblait à celle que tu n'as rencontré que deux fois et cette jeune qui n'avait vraiment pas de jolies jambes.
Tu vas essayer de ne pas renverser ton verre ce soir.
Quand la voiture noire sera partie tu pourras t'occuper de la voisine.
Si mon petit chat veut bien, je resterai à Paris.
Et toi, tu me manques toujours autant.
Tu aurais dû penser plus tôt à faire un détour par Cordes.
Il faudra bien que tu ailles chercher des cigarettes.
Il y avait cette fille avec de longs cheveux bruns, et celle qui ressemblait à celle que tu n'as rencontré que deux fois et cette jeune qui n'avait vraiment pas de jolies jambes.
Tu vas essayer de ne pas renverser ton verre ce soir.
Quand la voiture noire sera partie tu pourras t'occuper de la voisine.
Si mon petit chat veut bien, je resterai à Paris.
Et toi, tu me manques toujours autant.
La chasse aux papillons 16/08/15
Tout le temps il faut que je pense à toi.
J'ai connecté la cible sur le système d'alarme de la voiture.
Je voulais l'aider à monter sur l'arbre.
On a dix minutes pour en faire un maximum.
La semaine devrait être bien occupée.
Nous voilà déjà fin août.
Espérons que la chatte revienne vite.
Elles étaient toutes très jeunes.
Il faudrait bien tenter une nouvelle plage.
Le bas était trop petit, le haut débordait.
Avant je profitais de l'apéro pour faire quelques lignes.
Vite avant que le zéro n'apparaisse.
Je ne sais pas si je reverrai un jour la dame de Haute-Savoie.
J'ai connecté la cible sur le système d'alarme de la voiture.
Je voulais l'aider à monter sur l'arbre.
On a dix minutes pour en faire un maximum.
La semaine devrait être bien occupée.
Nous voilà déjà fin août.
Espérons que la chatte revienne vite.
Elles étaient toutes très jeunes.
Il faudrait bien tenter une nouvelle plage.
Le bas était trop petit, le haut débordait.
Avant je profitais de l'apéro pour faire quelques lignes.
Vite avant que le zéro n'apparaisse.
Je ne sais pas si je reverrai un jour la dame de Haute-Savoie.
La chasse aux papillons 15/08/15
J'aimais bien la petite avec sa robe jaune et celle avec les cheveux rose qui m'a servi ma glace.
Tu parles, tu parles, tu parles pour ne rien dire.
Je suis beaucoup trop égocentrique pour m'intéresser à ma gueule.
Je crois avoir trouvé un truc, ses parents espéraient un garçon quand elle est née et elle a dû le ressentir profondément. Du coup elle se sent différente des autres en tant que femme et oscille entre les étapes 1 et 2, c'est à dire la honte et la fierté d'être une femme sans jamais atteindre l'étape suivante qui est qu'on n'a ni avoir honte ni à être fier de ce que l'on est. Il faudra que je lui demande si c'est vrai.
Tu parles, tu parles, tu parles pour ne rien dire.
Je suis beaucoup trop égocentrique pour m'intéresser à ma gueule.
Je crois avoir trouvé un truc, ses parents espéraient un garçon quand elle est née et elle a dû le ressentir profondément. Du coup elle se sent différente des autres en tant que femme et oscille entre les étapes 1 et 2, c'est à dire la honte et la fierté d'être une femme sans jamais atteindre l'étape suivante qui est qu'on n'a ni avoir honte ni à être fier de ce que l'on est. Il faudra que je lui demande si c'est vrai.
La chasse aux papillons 14/08/15
Chaque fois elle produit son petit effet, la prochaine fois j'embrasse direct et je lui fous la main au paquet.
Elle rigole de bon cœur.
J'ai du mal à avancer ce soir.
Il y avait celle tout en blanc avec de longs cheveux et un cul majestueux.
Elle t'évoque tout un tas de pensées érotiques.
Il y a de temps en temps un effluve de fromage.
Au bout d'un moment je donne des coups.
Moi je suis pour sortir les femmes du sous-sol pas pour les y mettre.
Je raconte toujours les mêmes conneries.
J'ai fait le terrassier et j'ai mis le chat dans la cabane.
Il s'est mis à pleuvoir quand j'étais aux poubelles.
Elle rigole de bon cœur.
J'ai du mal à avancer ce soir.
Il y avait celle tout en blanc avec de longs cheveux et un cul majestueux.
Elle t'évoque tout un tas de pensées érotiques.
Il y a de temps en temps un effluve de fromage.
Au bout d'un moment je donne des coups.
Moi je suis pour sortir les femmes du sous-sol pas pour les y mettre.
Je raconte toujours les mêmes conneries.
J'ai fait le terrassier et j'ai mis le chat dans la cabane.
Il s'est mis à pleuvoir quand j'étais aux poubelles.
La chasse aux papillons 13/08/15
Bien sûr que je veux passer avec vous, d'ailleurs je ne suis là que pour ça.
J'ai toujours du mal à changer de page.
À force de regretter que tu ne m'aimes pas, je réveille mon ulcère.
Il faut que les choses avancent avec mon petit chat.
La vidéo s'est arrêtée quand l'avion est rentré dans les nuages.
Et du coup je ne me suis pas baigné aujourd'hui.
Elle aime bien s'occuper des petits vieux.
Et s'il a fermé la boutique je ne sais pas quand je la reverrai.
La pluie a un petit peu rafraîchi l'atmosphère.
Mais elle n'est pas si con que ça, elle finira bien par se rendre compte qu'il n'y a que nous deux.
Le vent qui souffle devrait nous aider à dormir.
J'ai toujours du mal à changer de page.
À force de regretter que tu ne m'aimes pas, je réveille mon ulcère.
Il faut que les choses avancent avec mon petit chat.
La vidéo s'est arrêtée quand l'avion est rentré dans les nuages.
Et du coup je ne me suis pas baigné aujourd'hui.
Elle aime bien s'occuper des petits vieux.
Et s'il a fermé la boutique je ne sais pas quand je la reverrai.
La pluie a un petit peu rafraîchi l'atmosphère.
Mais elle n'est pas si con que ça, elle finira bien par se rendre compte qu'il n'y a que nous deux.
Le vent qui souffle devrait nous aider à dormir.
La chasse aux papillons 12/08/15
Levé 04:50, départ 05:20, Denfert 05:37, bus 05:50, aéroport 06:07, salle d'embarquement 06:25.
Évidemment, elles sont toujours avec des cons.
Il leur fallait une Grecque pour faire la pub.
Adana sauce blanche.
Elle a des seins très fiers.
On va embarquer avec les pirates.
Je suis toujours à côté d'un petit bébé.
Le A c'est le hublot.
On va être du côté du soleil levant.
Deux heures dans l'eau ça fait du bien.
Évidemment, elles sont toujours avec des cons.
Il leur fallait une Grecque pour faire la pub.
Adana sauce blanche.
Elle a des seins très fiers.
On va embarquer avec les pirates.
Je suis toujours à côté d'un petit bébé.
Le A c'est le hublot.
On va être du côté du soleil levant.
Deux heures dans l'eau ça fait du bien.
La chasse aux papillons 11/08/15
Saumon fumé, blinis.
Personne, depuis que tu n'es plus là la merde s'installe.
Tes plans sont à chaque fois dérangés.
Vendredi, presque deux heures c'était fermé et aujourd'hui à sept heures et demie encore porte close, j'espère qu'il n'est rien arrivé de grave.
Je ne vois pas c'est quoi le projet.
J'aurais...
Personne, depuis que tu n'es plus là la merde s'installe.
Tes plans sont à chaque fois dérangés.
Vendredi, presque deux heures c'était fermé et aujourd'hui à sept heures et demie encore porte close, j'espère qu'il n'est rien arrivé de grave.
Je ne vois pas c'est quoi le projet.
J'aurais...
La chasse aux papillons 10/08/15
Les chats ne vont pas survivre, c’est bientôt l’ère des oiseaux.
J’aime pas.
J’aime pas.
Arthur M. Schlesinger Jr. : Les 1000 jours de Kennedy
Arthur M. SCHLESINGER Jr.
Edition DENOËL – 1966
(+ Who's who.)
(P9-Avant
propos.–11)
John Fitzgerald Kennedy
aurait aimé écrire le livre de sa présidence et personne ne pourra se mettre à
sa place. Arthur M Schlesinger§ écrit ses souvenirs et
tient à disposition des historiens les références. Le récit en reste subjectif
et basé sur le livre de bord qu’il a tenu durant cette période.
(P13-Prologue.-16)
Il faisait froid et il
neigeait le soir du concert d’investiture, le lendemain le ciel était bleu, au
Capitole le poète Robert Frost dit quelques mots puis le président-élu prêta serment et lut le discours
d’investiture.
(P17-I.
Le chemin de la nomination. 1.
Chicago 1956.–20)
Kennedy élu du
Massachusetts à la chambre des représentants en 1946 puis au sénat en 52, la
lutte pour la vice-présidence à la convention démocrate de 56 le fit connaître.
Il était en course contre Estes Kefauver
en tête, puis Lyndon Johnson§ annonce que le Texas
vote pour Kennedy et Albert Gore annonce le Tennessee pour Kefauver qui l’emporte.
(P20-2. Kennedy et les libéraux.–24)
Eisenhower§ candidat républicain
remporta la présidence en 1956, mais les démocrates gagnèrent le sénat et la
chambre des représentants. En 53-54 Kennedy malgré son aversion pour Mc Carthy
ne peut l’attaquer publiquement, car c’est un ami de la famille, en particulier
de son père.
(P24-3. Kennedy et Cambridge.–28)
Un soir de Juillet 59
Schlesinger§ alla dîner à Hyannis
Port avec John et Jacqueline, ce fut la première fois qu’ils eurent une
discussion à bâton rompu.
(P29-4. Kennedy et les élections primaires.–32)
La campagne de Kennedy
pour les élections primaires commença quelques semaines plus tard, Humbert
Humphrey§ et Stuart Symington aussi
étaient en course, Stevenson§ ne se présentait pas,
mais Lyndon Johnson§ le serait sûrement. JFK
annonça officiellement sa candidature le 2 Janvier.
Kennedy rencontra
Stevenson§ au printemps 1960 au
moment de l’affaire des U2 (avion espion de la CIA abattu lors d’une mission photographique
au-dessus de l’Union Soviétique). Celui-ci ne voulut pas prendre position pour
un candidat.
(P35-6. Après la Virginie de l’Ouest.–41)
Le 10 Mai victoire
écrasante de Kennedy en Virginie de l’Ouest, Humphrey§ se retire de la course.
Certains veulent que Stevenson§ se présente, et Kennedy
pense à Humphrey§ pour la vice-présidence.
(P42-II.
Triomphe à Los Angeles. 1. Le choix d’un président.–48)
Convention démocrate en
Juillet 1960 à Los Angeles, de plus en plus de partisans se pressent pour que
Stevenson§ soit candidat, en
particulier les partisans de Johnson§ qui espèrent faire barrage à Kennedy au premier tour et gagner au second.
Par exemple pour le Minnesota état clef, on a Mc Carthy pour Stevenson§,
Freeman§
pour Kennedy et Humphrey§ hésite. Stevenson§ lors de ses apparitions
à la tribune ne se déclare pas, puis lors du vote Kennedy l’emporte haut la
main
(P48-2. Le choix d’un vice-président.–52)
Comme vice-président JFK
voulait un libéral du Middle West connaissant les problèmes agricoles comme
Humphrey§, Orville Freeman§ du Minnesota ou Stuart
Symington du Missouri. Philip Graham diplômé en droit de Harvard avait été
assesseurs des juges à la cour suprême puis, engagé dans l’aviation après Pearl
Harbor il avait combattu en extrême orient, après sa démobilisation il avait
pris la direction du Washington Post. Il convint JFK de prendre Lyndon Johnson§.
(P52-3. La décision.–57)
Johnson§ représente la partie du
pays qui a le plus de méfiance envers Kennedy, et en tant que vice-président il
rétablirait l’unité des démocrates. Johnson§ consulte Rayburn§, Homer Thornberry du
Texas, Rowe, John Nance Garner qui sont plutôt contre.
Kennedy reçoit Walter
Reuther§,
Arthur Golberg et Alex Rose qui viennent parler au nom des syndicats, ils sont
contre Johnson§. JFK envoie son frère
Bobby§ chez Sam Rayburn§ pour prendre la
température, atermoiements, coups de fil et finalement Lyndon Johnson§ accepte la
vice-présidence.
(P63-5. La nouvelle frontière.–66)
Beaucoup ne sont pas
d’accord sur le choix de Johnson§, mais le choix d’un
candidat du Sud rétabli la balance avec le libéralisme catholique de Kennedy.
JFK fait son discours d’acceptation, discours de " la nouvelle frontière".
(P6-III.
La campagne présidentielle. 1.
Premières initiatives.–72)
Début Août Schlesinger§ rend visite au Kennedy à
Hyannis Port, le village de Cape Code a était transformé en camp retranché
assiégé par les journalistes. Là il rencontre l’écrivain Norman Mailer (The
deer park, Les nus et les morts…). Les invités partent faire un tour en bateau,
Kennedy charge Stevenson§ de faire un rapport sur
la politique étrangère. Eric Sevareid
du Boston Globe explique qu’il n’y a aucune différence entre Kennedy et Nixon§, JFK engage Schlesinger§ à écrire un livre
exposant les différences réelles entre les deux candidats. Mobilisation et
motivation des différentes troupes démocrates pour l’élection.
(P72-2. La balance penche.–75)
Septembre Kennedy
multiplie les meetings et le 26 premier débat télévisé Nixon§/Kennedy qui commence à
faire pencher la balance. Ted Sorensen§, Richard Goodwin§ et Myer Feldman§ lui préparent ses
discours. John Bartlow Martin et Joseph Kraft vont dans les localités où il
doit parler pour se renseigner sur l’état d’esprit et les préoccupations de la
population. Le professeur Archibald Cox de Harvard dirige un bureau à
Washington chargé de réunir les mémoires des différents experts pour en faire
des projets de discours. Après le deuxième débat télévisé, on se mit à parler
du style Kennedy.
(P76-3. La parole est au peuple.–78)
Le 24 Octobre un tribunal
de Géorgie incarcère le pasteur Martin Luther King, JFK averti téléphone Mme
King et Robert Kennedy§ au juge pour demander
une libération sous caution. A la mi-octobre, on ne peut plus confondre Nixon§ et Kennedy. Eloge de
Eleanor Roosevelt sur Kennedy. La fin de la campagne s’enflamma et le mardi JFK
fut élu 35ème président des Etats-Unis à une faible majorité.
(P80-IV.
Avant la présidence. 1.
La famille Kennedy.–84)
Joseph Kennedy, le frère
aîné est mort à la guerre. Le grand-père avait été deux fois maire de Boston et
son père ancien élève de Harvard était un homme d’affaires prospère, à table on
ne parlait jamais d’argent mais de politique. John passa une partie de son
enfance malade au lit (diphtérie, scarlatine, appendicite aiguë,…), il passait
des heures à lire.
(P84-2. L’expérience anglaise.–87)
Entre ces deux années à
Harvard il passa un été en Europe, Londres, Paris, St Jean de Luz, Lourdes, Carcassonne, Milan. Puis l’année
suivante son père fut nommé ambassadeur en Grande Bretagne et John commença à
passer ses vacances aussi souvent que possible à Londres, il avait une grande
admiration pour Churchill qu’il ne devait rencontrer que 20 ans plus tard sur
le yacht de Onassis
avec Jacqueline, l’auteur dramatique William Douglas Home et sa femme. Harvard
autorisa Kennedy à passer la seconde partie de l’année scolaire 38-39 à travers
l’Europe de l’Est, la Russie ,
dans le Moyen Orient et les Balkans, il s’arrêta à Berlin et Paris. Après qu’il
eut obtenu son diplôme de l’université en 1940 sa thèse fut publiée sous le
titre "Pourquoi l’Angleterre dort." En réponse aux recueils de
discours de Churchill intitulé "Pendant que l’Angleterre dort."
(P87-3. La guerre.–89)
En 41 Kennedy réussit à
rentrer dans la marine malgré sa colonne vertébrale. Après Pearl Harbor il se
fait affecter au service actif sur une
vedette lance torpille (PT109), lors de la campagne des îles Salomon, Talagi et Rendova en Août 43 le bateau est coulé et Kennedy
ramena un de ses hommes jusqu’au rivage en le tirant par son gilet de
sauvetage, un an plus tard son frère Joe est tué lors d’une mission aérienne,
puis le mari de sa sœur Kathleen est tué en France. Jacqueline a dit "La
mort des hommes jeunes le hantait jusqu’à l’angoisse".
(P89-4. A la recherche de lui-même.–95)
En Juin 45 il se rendit à
San Francisco afin d’assister pour le compte de la presse Hearst à la fondation
des Nations Unies, il fut plutôt déçu. En 1946 il retourne à Boston comme député,
et est élu sénateur en 52. Robert Kennedy§ se joignit à l’état
major de la campagne présidentielle de Stevenson§ en 56, Schlesinger§ qui en faisait aussi
parti eu l’occasion de se rabibocher avec lui. L’état major de Kennedy au sénat
se composait de son frère Bob§, Lawrence O’Brien,
Kenneth O’Donnell et Dave Powers.
(P95-5. Mariage.–99)
Jacqueline Bouvier belle,
intelligente, cultivée est issue d’une famille francoaméricaine
de la haute société, elle évolue dans le monde des arts, elle reçut le prix de
Paris Vogue pour un essai où elle écrivait que les trois hommes qu’elle aurait
aimé connaître était Baudelaire, Wilde et
Diaghilev.
Ils se marièrent en Septembre 53. L’ombre de la souffrance physique ne quitta
jamais Kennedy avec des problèmes de colonne vertébrale, la malaria après le
naufrage de 43, sa sœur Kathleen fut tuée dans un accident d’avion en 1948, en
51 lors d’un voyage au Japon il contracta une fièvre jusqu’à 41,1°. En 54 on
lui mit une plaque métallique dans le dos mais l’infection obligea à la
retirer. En 57 la doctoresse Janet Travell lui donne un nouveau traitement à
base de Novocaïne et s’aperçoit qu’il a la jambe gauche plus courte de 2 cm que la droite, donc des
chaussures orthopédiques et un régime alimentaire spécial transforment sa vie
et lui permettent de retrouver sa force et sa vitalité.
(P99-6. Politique et vie privée.–103)
Etre catholique et
sénateur était un obstacle à la présidence. Il avait discuté de la
vice-présidence avec son père dés 53 et de la présidence après 56. Dans "A
profile in courage" JFK analyse les dilemmes moraux de la vie politique :
intérêts locaux/internationaux, privé/général. Jacqueline l’aida à séparer le public et le privé mais en faisant
en sorte que le public reste fidèle au privé. Son ignorance de la chose
politique et ses centres d’intérêts artistique et culturel était pour John une
soupape de sécurité.
(P103-7. L’esprit Kennedy : 1.–108)
JFK était un homme
d’action qui pouvait sans difficultés passer au domaine des idées, il était
objectif, pratique, ironique, sceptique, libre de tous liens et
intellectuellement insatiable, il lisait énormément et tout le temps surtout
des ouvrages d’histoire et des biographies, rarement de la poésie et
pratiquement pas de romans, il notait énormément de citations. C’était un
catholique progressiste et atypique dans la société catholique américaine. Il
était pour le retour des idées et des intellectuels dans la politique comme
pour les pères fondateurs de l’Amérique.
(P108-8. L’esprit Kennedy : 2.–111)
Kennedy était un
historien, plus pragmatique qu'idéologique, Richard Goodwin§ dit "L’homme
devait affronter les dieux, et tout en connaissant l’inutilité du combat,
lutter jusqu’au bout et jusqu’à sa fin tragique".
(P111-9. L’homme contemporain.–115)
Après la mort de Kennedy,
Stevenson§ l’appela " l’homme
contemporain". Premier président né au XX ème siècle pendant la
première guerre mondiale, élevé pendant la dépression, combattant durant la 2ème
guerre et commençant sa carrière politique à l’âge atomique. Pendant les années
50 certains recherchés la sécurité aux dépens de la personnalité et devinrent
les cadres de la société, d’autres firent le contraire et devinrent les
beatniks. JFK réussit à marier les deux, pour sa génération et surtout la
suivante il représentait l’intégrité et la liberté, la possibilité de se
libérer du passé et du besoin de se révolter contre ce passé, la méfiance de la
génération d’après guerre et les aspirations de la nouvelle : la réussite
par l’expérience, l’absence de démagogie, la sensibilité sans mièvrerie.
(P116-V.
Les forces se rassemblent. 1.
La préparation du pouvoir.–122)
Richard Neustadt diplômé
de sciences politique avait travaillé au budget, puis comme conseiller à la Maison Blanche sous
Roosevelt§ avant de devenir
professeur à l’université de Columbia, Clark Clifford avait travaillé avec
Truman et était devenu l’un des avocats les plus cotés de Washington. Kennedy
leur demanda de faire des mémoires indépendamment l’un de l’autre sur les
premières mesures à prendre et quoi faire dans l’intervalle entre l’élection et
la prise de pouvoir.
(P122-2. A travers les écueils de la période
transitoire.–123)
Kennedy décida (de toute
manière il ne pouvait pas faire autrement) de garder Edgar Hoover au
FBI et Allen Dulles§
à la CIA. Clifford
était chargé des relations avec l’administration Eisenhower§ qui rompt les relations
diplomatiques avec Castro
au début 61.
(P124-3. Le choix des ministres : I.-129)
A la maison
blanche : Ted Sorensen§ conseiller
particulier ; Pierre Sallinger attaché de presse ; Ken O’Donnel,
Laurence O’Brien, Richard Goodwin§,
Myer Feldman§ et Ralph Dungan attachés
à son cabinet. Le milieu financier et juridique de New York (Robert Lovett,
John Mc Cloy) se méfie de Kennedy surtout depuis son discours de 1957 où il
avait attaqué la politique française en Algérie. Mais après l’élection JFK
rencontre Robert Lovett avec qui il s’entend très bien. Luther Hodges (Caroline
du Nord) au commerce (9). Abraham Ribicoff§ (Connecticut) à la
santé, éducation, bien-être (10). Steven Udall (Arizona) à l’intérieur (6).
Arthur Goldberg (Illinois) au travail (8).
Robert Mc Namara§
(Michigan) à la défense (3).
(P129-4. Le choix des ministres : II.–138)
Douglas Dillon§
(républicain) aux finances (2) assisté de David Bell§
au budget et au conseil économique le professeur Walter Heller§
(Université du Minnesota), James Tobin (Harvard, Yale) et Kermit Gordon§.
Adlaï Stevenson§ ambassadeur aux Nations Unies. Dean Rusk§
au département d’état (1) avec Chester Bowles§ (fondation
Rockfeller) comme sous-secrétaire aux affaires étrangères. Robert Kennedy§ (qui avait travaillé à
la commission antiracket) à la justice (4). Georges Mc Govern pour diriger le
programme "des vivres pour la paix". Orville Freeman§ (libéral du Minnesota) à
l’agriculture (7) et Edward Day (des Assurances Prudential de Californie) aux
postes (5).
(P139-VI.
Prélude à la nouvelle frontière. 1.
Le recrutement.–146)
Il restait à pourvoir
environ 1200 postes de hauts fonctionnaires. Sargent Shriver partait des postes
et cherchait les personnes les mieux qualifiées et Laurence O’Brien partait des
gens et cherchait les postes qui leurs convenaient. On garda une partie des
employés de carrière déjà en place. Averell Harriman§
ambassadeur itinérant du département d’état. Mc Georges Bundy§ et Walt Rostow§
chargés des questions de sécurité nationale à la Maison Blanche.
Noms des hauts fonctionnaires au département d’état (affaires étrangères), à la
défense, aux finances, la justice, l’intérieur, le commerce, le travail,
l’éducation, la santé publique…
(P146-2. L’esquisse du programme.–152)
Kennedy charge une
trentaine de commissions durant l’interrègne (période de transition entre
l’élection et l’investiture) de remettre des rapports (analyse + propositions)
sur différents sujets de politique intérieure et extérieure.
(P152-3. La préparation du grand jour.–155)
Enfants : Caroline,
John Jr (11/1960). Décembre 1960 un certain Richard Pavlick veut le tuer à la dynamite. Glenn Seaborg
(Université de Californie) président de la commission à l’énergie atomique.
Discussions avec Eisenhower§ président sortant sur
les risques de conflit au Laos, détérioration des réserves d’or, la CIA équipait et entraînait les
exilés cubains (camps au Guatemala) en vue d’une action possible.
(P156-VII.
Le voyage en Amérique latine. 1.
"des vivres pour la paix".–161)
Premiers jour de
l’investiture et mise en place d’un programme "des vivres pour la paix",
distribuant aux pays en voie de développement des surplus agricoles. Pour cela
Schlesinger§ part en Amérique latine.
(P161-2. Le dilemme latinoaméricain.–165)
Depuis Roosevelt§ la seule politique des
USA en Amérique latine a été de faciliter les investissements privés favorisant
les dictatures, et donnant des américains une image de pilleurs (Cf. St Domingue, Cuba).
(P165-3. En reconnaissance à travers l’hémisphère :
I.–170)
Schlesinger§ est chargé d'enquêter
sur Castro,
première étape l’Argentine (laisser faire les USA et pauvreté), puis le Brésil
(corruption et pauvreté, mais un nouveau président Janio Quadros qui semble vouloir faire
bouger les choses).
(P170-4. En reconnaissance à travers
l’hémisphère : II.–174)
Suite du voyage en
Bolivie, au Pérou, et au Venezuela.
(P175-VIII.
L’alliance pour le progrès. 1.
L’évolution d’une politique.–179)
Analyse de la situation
sud-américaine et de la politique des USA depuis le "bon voisinage"
de Roosevelt§, espérances créées par
l’élection de Kennedy.
(P179-2. Les origines de l’alliance.–182)
Les prémices de
l’alliance latino-américaine.
(P182-3. La commission latino-américaine.–184)
La commission
latino-américaine propose quelques axes d’action et dénonce une menace
communiste. Cette commission est composée de Richard Goodwin§, Berle, Arturo
Morales Carrrion et Theodoro
Moscso du gouvernement Muñoz de Porto-Rico, Lincoln Gordon de Harvard qui avait participé au
plan Marshall, Robert Alexander de Rutgers expert de la gauche démocratique en
Amérique latine et Arthur Whitaker historien de Pennsylvanie.
(P184-4. Les maladies infantiles de l’alliance.–188)
Opposition des militaires
(John Davies Jr, Lemnitzer) qui veulent aider militairement tous les régimes
anticommunistes quelle que soit leur nature (démocratique ou pas). Certains
pays consacraient plus du quart de leur budget à l’armement acheté aux USA.
(P188-5. Le lancement de l’alliance.–191)
Discours de Kennedy sur
l’Amérique latine.
(P192-IX.
L’heure de l’euphorie. 1.
Le personnel de la maison blanche.–196)
Début de la présidence,
euphorie et présentation des principaux conseillers Ted Sorensen§ et
Georges Mc Bundy§.
(P196-2. L’esprit de la nouvelle frontière.–200)
Présentation de l’équipe
gouvernementale qui comprend beaucoup d’universitaires et de vétérans de
guerre, de jeunes gens inventifs et pluridisciplinaires.
(P200-3. L’ombre de Castro.–204)
Historique de la
révolution cubaine.
(P204-4. Qui a perdu Cuba ?–207)
Basculement dans le
communisme.
(P207-5. Castro et Kennedy.–210)
Kennedy et Cuba avant
l’élection.
(P210-6. Plans dans l’ombre.–212)
Les plans de la CIA pour faire chuter Castro sous Eisenhower§ avec les camps
d’entraînement au Guatemala.
(P212-7. Les agents secrets et leurs patients.–215)
Les différentes visions
des exilés cubains à Miami. Kennedy apprend le projet d’invasion le 17 Novembre
1960.
(P216-X.
La baie des cochons. 1.
La confusion de l’interrègne.–220)
(P220-2. Kennedy et l’héritage cubain.–222)
Malgré le peu de chance
qu’il y a de réussir une invasion il faut prendre la décision rapidement.
(P222-3. Cuba dans la salle du conseil.–225)
11 et 14 Mars réunions
préparatoires avec le secrétaire d’état, le secrétaire à la défense, le
directeur de la CIA ,
trois chefs d’état major,….
(P225-4. Le conseil révolutionnaire cubain.–229)
Le plan tient-il la
route ? A-t-il était bien préparé ?
(P230-5. Vers la décision.–232)
Malgré les oppositions le
plan se précise.
(P232-6. Une note personnelle.–236)
(P236-7. La décision du président.–238)
Kennedy prend sa décision
malgré l’opposition de Schlesinger§. Bobby§
lui dit de se ranger au côté de Kennedy.
(P238-8. La politique de la clandestinité.–241)
Le conseil
révolutionnaire cubain se déplace de Miami à New York. Malgré de multiples
fuites dans la presse Kennedy déclare qu’il s’agit d’une affaire ne concernant
que les Cubains.
(P241-9. Au bord du gouffre.–245)
Georgi Kornienko délégué russe prend contact pour essayer
d’avoir une discussion avec Castro.
Miró du conseil révolutionnaire cubain ne veut pas croire à la
non-intervention des américains.
(P246-XI.
L’épreuve du feu. 1. Prélude à la
tragédie.–252)
Les 1400 cubains
entraînés au Nicaragua se préparent à partir en bateau. Le 16 Avril la CIA bombarde les terrains
d’aviation cubains faisant croire que c’est des déserteurs cubains, pour cela
un pilote cubain venant du Nicaragua atterrit à Key West en faisant croire
qu’il est déserteur et a participé au raid. Mais un des pilotes du bombardement
vient atterrir en catastrophe en Floride, et un vrai déserteur arrive en même
temps. S’apercevant de la supercherie de la CIA le deuxième bombardement qui devait avoir
lieu lors du débarquement le 17 est annulé. Les Russes protestent.
(P252-2. Le fiasco.–256)
Dès les premiers hommes
débarqués les miliciens castristes interviennent suivi de l’aviation qui
détruit un bateau contenant une partie de l’armement et les moyens de
communication, arrestations massives d’opposants et forte riposte contre les
envahisseurs. L’opération s’enlise, on essaye d’envoyer une couverture aérienne
mais échec de synchronisation entre les B-26 et les chasseurs devant assurer
leur protection. Le conseil révolutionnaire cubain est en crise et râle contre la CIA.
(P257-3. Mission à Miami.–262)
Schlesinger§ va rendre visite au
conseil cubain retenu par la CIA
dans la base désertée de Opa-Locka
près de Miami, ils sont très en colère, et après avoir contacté Kennedy il les
amène à la Maison
Blanche où le président leur explique la situation et les
mensonges de Dulles§ et de la CIA.
(P262-4. Le dernier acte.–269)
Enormément de
protestations contre l’opération mais Kennedy endosse seul la responsabilité,
"La victoire se trouve cent pères, mais la défaite est orpheline".
Schlesinger§ part en Europe où JFK a
perdu beaucoup de crédit, Adenauer lui dit "Puisque Dieu a limité
l’intelligence de l’homme, il paraît vraiment injuste qu’il n’est pas aussi
limité sa stupidité". Malgré cela JFK monte dans les sondages US.
(P269-5. Les suites de l’affaire.–273)
L’échec de la baie des
cochons est du à une sous-estimation de Castro, au fait que le plan avait commencé avant
l’arrivée de Kennedy et à l’implication de la CIA et de l’état major. A partir de là Kennedy
écouta plus ses conseillers personnels que la CIA et il plaça ses fidèles pour contrôler les
manœuvres de l’état major, Dick Goodwin§ s’occupe de Cuba,
Maxwell Taylor conseiller personnel des questions militaires, Bundy§ coordinateur des
questions de sécurité au sein de la Maison Blanche.
(P274-XII.
Nouvelles orientations. 1.
Premières avancés.–281)
Le vrai problème c’est
avec l’URSS, même au sein des démocrates il y a deux visions, Kennedy veut
calmer le jeu. Khrouchtchev
libère deux aviateurs espions peu de temps après l’investiture et l’URSS est au
sommet industriellement, militairement et dans son influence sur les pays
sous-développés, JFK propose une rencontre, pour parler du problème de la
prolifération des armes nucléaires.
(P281-2. Situation de la défense nationale.–286)
De la fin de la deuxième
guerre jusqu'en 1949 les Américains misent tout sur l’aviation et la menace
nucléaire, puis après la première bombe atomique russe le conseil national de
sécurité produit le document NSC68 préconisant le retour aux armes
conventionnelles, mais il ne fut guère appliqué et la politique de dissuasion
n’empêcha ni la Corée ,
ni le Laos. En 1958 JFK fit remarquer que le monde allait vers de petits
conflits localisés.
(P286-3. La prise de possession du Pentagone.–290)
Sous Kennedy, Mc Namara§ secrétaire à la défense
se rend compte du manque de commandement général de l’appareil militaire. Après
la deuxième guerre mondiale les scientifiques, puis les économistes ont envahi
les couloirs, dont la
Corporation Rand (recherche et développement), en tant
qu’économiste il les a de son coté. Mais le système manque d’hommes et de
moyens.
(P290-4. La restauration de la stratégie nationale.–293)
Mc Namara§ scandalisé par l’état
des lieux harcèle le Pentagone, il est entouré d’amis de Cambridge :
Wiesner, Bundy§ et Kaysen§.
(P294-XIII.
L’héritage du Sud-Est asiatique. 1. Kennedy et le Sud-Est asiatique.–297)
La défaite des français
en Indochine donna l’indépendance du Laos, du Cambodge et la séparation au
niveau du 17ème parallèle du Viêt-nam. En 1961 le Viêt-cong (guérilleros communistes) soutenus par le
Viêt-minh de Ho Chi-Minh
lance la guérilla à travers tout le pays.
(P297-2. Le dilemme du Laos.–302)
Au Laos après le départ
des français en 1949, guerre civile entre le prince Souphanouvong§ au Nord qui a constitué
le Pathet
Lao et le prince Souvanna Phouma§
en 1953, puis accord de Genève et réintégration du Pathet Lao. Les Américains considérant le Laos
comme la porte du Sud-Est asiatique
l’inonde de dollars ce qui entraîne gâchis et corruption. En 1957 intégration
dans le gouvernement du Pathet
Lao qui dénonce dans les campagnes la corruption. En 1958 les USA qui craignent
le Pathet
Lao qui a le soutient de Ho Chi-Minh
envoient les barbouzes de la CIA
qui créent le CDNI avec à sa tête Phoui
Sananikoune§.
En 1959 la CIA remplace
Phoui§
par Phoumi Nosavan§ et emprisonne le
prince Souphanouvong§
qui s’enfuit et reprit le maquis du Pathet
Lao. En 1960 un inconnu Kong Le§, jeune capitaine
parachutiste, prend le pouvoir et rappelle Souvanna Phouma§.
Souvanna§
veut s’allier avec Phoumi§
pour discuter face au Pathet
Lao mais Kong Le§ est contre, Phoumi§
et les Etats Unis veulent s’allier à Souvanna§
pour se débarrasser des communistes (Pathet Lao, Souphanouvong§
et Kong Le§). Phoumi§
soutenu militairement par les USA proclame en Septembre un nouveau gouvernement
et en Décembre marche sur la capitale, Souvanna§
s’enfuit au Cambodge, se tourne vers l’URSS et signe un traité avec Souphanouvong§.
Kong Le§ quitte la capitale Ventiane pour rejoindre le Pathet Lao. Résultat pour avoir
voulu éviter l’option neutraliste, les USA ont jeté Souvanna§
dans les bras des communistes de Souphanouvong§.
(P302-3. L’énigme
de l’intervention.–306)
Pendant les deux premiers
mois de son investiture Kennedy est décidé à mettre de l’ordre au Laos en
adoptant l’option neutraliste. Sur le terrain le Pathet Lao prend l’offensive soutenu par les
Russes. Discussions diplomatiques et positionnement de troupes américaines en
Thaïlande sur les rives du Mékong.
(P307-4. Le centième jour.–312)
Fin Mars Averell Harriman§
rencontre le prince Souvanna§
en exil et fait un rapport à Kennedy ne le décrivant pas (au contraire des
militaires) comme un communiste, JFK s’aperçoit de la nullité de Phoumi§.
Des négociations pour un cessez-le-feu se tiennent à plusieurs reprises pour
réussir au 11 Mai et engager une politique neutraliste.
(P312-5. La lutte contre-révolutionnaire.–313)
Kennedy décide
d'entraîner son armée à la lutte de guérillas contre-révolutionnaire. Pour cela
il remet en état le centre d’instruction des forces spéciales de Fort Bragg.
(P314-XIV.
Rencontre en Europe. 1.
La situation à Berlin.–319)
Printemps 1961, le
capitaine Alan Shepard monte à 160
Km dans la haute atmosphère. Projet de rencontre
Kennedy–De Gaules. Le 12 Mai
Khrouchtchev
répond à la lettre de Kennedy du 22 Février pour une réunion à Vienne début
Juin, mais à la mi-Mai lors d’un voyage
au Canada il se froisse un muscle du dos qui le gênera pendant les mois qui
suivent. Les Russes sont au sommet de leur force partout sauf en Europe où ils
ont eu à faire face à plusieurs révoltes Yougoslavie 1948, Allemagne de l’Est
1953 et Hongrie 1956. Berlin reste leur principale préoccupation, fuite massive
vers Berlin Ouest plus riche et libre depuis le Plan Marshall. Après
négociation une rencontre Kennedy, Khrouchtchev
est prévue à Vienne. Le 31 Mai
Kennedy part pour Paris rencontrer le général De Gaules.
(P319-2. Interlude à Paris.–327)
Jackie plaît beaucoup aux
français par son élégance, sa culture et sa connaissance de la France , elle peut
rencontrer Malraux qui vient de perdre
ses enfants et restera très amis avec les Kennedy. De Gaules et JFK parlent du
Portugal de Salazar
qui ne veut pas lâcher l’Angola, du Laos où De Gaules pense qu’il faut soutenir
Souvanna§
et la neutralisation dans le Sud-Est
asiatique sans intervention militaire occidentale. De l’OTAN De Gaules pense
que la raison d’être de cette organisation n’est plus, que les USA n’ont plus à
défendre l’Europe car les pays européens sont maintenant suffisamment puissants
et, la France
possède l’arme atomique elle aussi. De Gaules réaffirma l’opposition de la France aux opérations de
l’ONU au Congo. Ils parlèrent surtout de l’Allemagne et de Berlin, et les
Russes devaient comprendre que les deux pays défendraient Berlin Ouest contre
toutes tentatives soviétiques en faisant même apparaître la menace nucléaire.
Enfin au sujet de l’entrée la Grande Bretagne dans la CEE leur opinion divergent
Kennedy est pour, De Gaules pense que premièrement l’Angleterre n’a pas
vraiment envie d’y entrer et deuxièmement elle ne peut pas avoir la CEE et le Commonwealth. Puis
discussion sur les souvenirs que De Gaules a de Churchill et Roosevelt§. Cocktails, rendez-vous
culturel et avec la presse. JFK dit "Je suis l’homme qui a accompagné
Jacqueline Kennedy à Paris, et j’y ai pris un très grand plaisir".
(P327-3. Désaccord à Vienne.–334)
Kennedy rencontre Khrouchtchev à l’ambassade américaine
de Vienne, Khrouchtchev
dit que l’URSS n’est pas derrière les révolutions communistes dans le monde,
mais qu’il s’agit d’une évolution normale des sociétés, et que les deux
puissances n’ont pas à s’ingérer dans ces affaires. Au sujet du Laos ils
tombent d’accord pour influencer chacun de leur coté pour arriver à une
alliance Souvanna§,
Pathet
Lao dans le pays.
(P334-4. Prélude à Berlin.–341)
Accord sur le Laos,
blocage sur l’interdiction des armes nucléaires, sur le désarmement général et
tensions sur la situation à Berlin.
(P341-5. Epilogue londonien.–345)
Rencontre à Londres avec
Mc Millan Premier ministre (conservateur) britannique. Les deux hommes
s’entendent très bien, ils s’étaient déjà rencontrés à deux reprises, à Key
West en Mars pour discuter du Laos, et en Avril à Washington pour des débats
plus généraux. Là le 5 Juin 1961 Mc Millan est pour l’entrée de la Grande Bretagne
dans l’Europe, l’interdiction des armes nucléaires, et la fermeté sur Berlin.
(P346-XV.
L’épreuve de Berlin. 1.
Le débat sur Berlin.–351)
Dean Acheson fait un
rapport sur Berlin où il préconise la manière forte et l’envoi de militaires,
désaccord de beaucoup de personnes à Washington (Adlaï Stevenson§, Thompson et Harriman§).
(P351-2. La crise s’aggrave.–356)
En Juin les Soviétiques
durcissent leur position vis à vis de Berlin. Schlesinger§ présente un mémoire à
Kennedy dénonçant l’attitude de Acheson qui ne voit que l’option militaire et
pas le coté politique, et que la situation lui fait penser aux entretiens
préliminaires à la baie des cochons. Kennedy enthousiasmé lui demande un
mémoire sur Berlin pour s’en servir le lendemain 8 Juillet lors d’une réunion à
Hyannis Port où tout est remis en cause : Proposition de négociations
politiques, différents paliers militaires avant l’option nucléaire, avis des
états européens.
(P356-3. La stratégie présidentielle.–359)
Kennedy donne un discours
à la télévision où il parle de rappeler les réservistes, augmenter le budget de
la défense, de la nécessité d’entamer la discussion avec les Russes et des
dangers d’un conflit nucléaire.
(P359-4. Le mur.–362)
Début Juillet le rythme
de l’exode des réfugiés d’Allemagne de l’Est augmente. Dans la nuit du 13 Août
les troupes Est-allemandes occupent la plupart des points de contrôle le long
de la ligne de démarcation et commencent à monter des barricades, le 17 un mur
de béton est construit. Kennedy envoi une lettre de protestation qui met 4
jours pour arriver à Khrouchtchev.
Willy Brandt le maire de Berlin Ouest se plaint de la faiblesse de la réaction
occidentale. Kennedy déplace 1500 hommes d’Allemagne de l’Ouest vers Berlin
Ouest, envoie le vice-président Johnson§ à Berlin pour leur
remonter le moral mais il ne peut rien faire contre le mur qui est une affaire
interne à l’Allemagne de l’Est.
(P362-5. La crise régresse.–365)
Le mur est en fait une
réponse plus défensive qu’offensive qui permet à l’URSS de débloquer la crise
sans aller jusqu’à la démonstration de force. Le 24 Août les Russes envoient
une note disant que les Américains utilisent les couloirs aériens pour exporter
des revanchards, des saboteurs et des espions, le 30 Avril ils reprennent leurs
essais nucléaires. Les Etats Unis ont du mal à s’entendre sur une position et
une date de négociation finalement, James Wechsler après une entrevue avec
Kennedy décide d’écrire un article sur la pensée de Kennedy et mis au défit les
Russes de le reproduire, le président approuva le texte et les Russes le firent
paraître. Finalement le 17 Octobre Khrouchtchev
annonça lors du 22éme congrès
du parti qu’il n’insisterait pas pour signer un traité de paix avant le 31
Décembre 1961. La crise était brusquement terminée.
(P365-6. Coda.–368)
Fin Février 1962 Robert
Kennedy§ accueilli par une foule
enthousiaste visite Berlin, le mur, les croix blanches où sont tombés ceux qui
voulaient franchir le mur et la
Ploetzensee où les héros du putsch antihitlérien de 1944
avaient été exécutés. Il donna des discours réaffirmant les liens entre les USA
et l’Allemagne de l’Ouest. Khrouchtchev
avait renoncé à son ultimatum et laissait le statu quo bien qu’au cours de
l’année qui suivit Vienne, il y eut toute une série de "brimades
mesquines" dans les couloirs aériens et le long de l’Autobahn. Kennedy se
réjouit de la venue de Gerhard Schroeder, qui devint ministre des affaires
étrangères après l’élection de 1961, il aimait Willy Brandt et la jeune
génération de dirigeants allemands. La crise de Berlin lui montra les
faiblesses de sa diplomatie et, la reprise des essais nucléaires le poussa à
durcir sa politique et ses desseins.
(P369-XVI.
La réorganisation de la diplomatie. 1.
L’institutionnalisation de la politique étrangère.–374)
Les différentes crises
ont montré qu’il y avait un problème avec le département d’état et le ministère
des affaires étrangères de par la bureaucratie, et la période Dulles§-Mc Carthy avait rendu le
personnel terne, timoré et ne connaissant rien de la culture et la langue du pays
pour lequel il travaillait.
(P374-2. Foggy Bottom en 1961.–378)
Mutations tous les deux
ans, ce qui fait que les diplomates n’ont pas le temps de connaître les pays.
Sanctions pour les fonctionnaires trop zélés ou soutenant une quelconque
politique de changement.
(P378-3. Remarques linguistiques.–381)
Problèmes aussi au niveau
du langage emprunté aux militaires et toutes les notes qui circulent sont
inutiles, pas claires et pleines de charabia.
(P381-4. La
Maison Blanche et
la politique extérieure.–386)
Le président veut un lien
direct entre lui et le secrétaire d’état, Mc Georges Bundy§ est ce lien, il clarifie
les options présentées au président, enregistre ses décisions et veille à leur
exécution. Des comités temporaires sont créés pour étudier une question
précise. Kennedy intervient plus directement dans la politique étrangère et
entretien des relations avec les ambassadeurs, en particulier avec David Ormsby
Gore, ambassadeur de Grande Bretagne à Washington.
(P386-5. La lutte pour la coordination.–390)
Kennedy veut coordonner
les trois grandes bureaucraties : département d’état, la défense, et la CIA (organisme indépendant).
Il nomme John Mc Cone républicain de Californie comme chef de la CIA à la place de Allen Dulles§ en Septembre 61.
(P390-6. Une association malaisée.–392)
Malgré tout cela le
département d’état à toujours des problèmes de fonctionnement dont l’opposition
et l’autonomie des ambassadeurs et leurs liens avec la présidence.
Dean Rusk secrétaire
d’état est très capable, et plein de qualités mais rétif à la nouveauté.
Chester Bowles§
sous-secrétaire au département d’état malgré toutes ses qualités doit être
sacrifié pour être remplacé par George Ball.
(P400-9. La réorganisation du département d’état.–404)
D’autres changements
interviennent en Novembre 61 Averell Harriman§
est nommé secrétaire d’état adjoint pour l’Extrême-Orient, George Mc Ghee
remplace George Ball comme sous-secrétaire d’état mais dans le secteur des
affaires politiques plutôt qu’économiques, Walt Rostow§
passe de la Maison
Blanche au département d’état comme chef du conseil des
prévisions politiques, Bowles§
quant à lui devint conseiller auprès du président pour les affaires des pays
sous-développés (Afrique, Asie et Amérique latine), Fred Dutton aux relations
avec le congrès et Richard Goodwin§ aux affaires
interaméricaines. En Décembre 1962 Bowles§
devint ambassadeur en Inde, poste qu’il avait occupé dix ans auparavant. Tout
ceci vivifiât le département d’état surtout Harriman§.
(P405-XVII.
Danger dans le ciel. 1.
Les avatars du traité d’interdiction des essais atomique.–411)
Suite à la réunion de
Vienne et la déclaration du 30 Août de Khrouchtchev de reprendre les essais nucléaires dans
l’atmosphère les Etats Unis décident d’attendre avant de reprendre les leurs
(l’opprobre prédit par Nehru
s’abattra sur les Russes). Les bombes à fission lâchées sur Hiroshima et
Nagasaki en 1945 n’avaient produit que peu de déchets mais les supers bombes à
hydrogène des années 50 étaient tout autre chose. Après l’explosion en 1954
d’une bombe laissant un étrange nuage au-dessus du Pacifique, une pluie de
cendres s’abattit sur les pécheurs du thonier "Lucky Dragon" leur
brûlant la peau et leur communiquant une terrible maladie, le monde découvrit
les retombées radioactives, puis on parla de plus en plus du strontium 90, du
carbone 14 et du césium 137. L’idée d’un traité d’interdiction des essais
atomiques pensé au cours de l’été 52 par le Dr Vannevar Bush fit son chemin
malgré l’opposition des soviétiques. En 1956 Adlaï Stevenson§ fit une proposition dans
ce sens mais fut attaqué par Nixon§. Cependant en Novembre
1958, à Genève les deux pays signèrent un traité d’arrêt (tant que l’autre ne
reprend pas). Mais sans commission de contrôle les essais souterrains pouvaient
continuer.
(P411-2. Reprendre ou ne pas reprendre les
essais ?–414)
Discussions en Juin-Juillet 1961 sur l’utilité militaire et
politique de reprendre les essais.
(P415-3. Les explosions soviétiques.–417)
Le 28 Août le service des
écoutes radiophoniques étrangères capte un communiqué soviétique interdisant le
survol d’une région de Sibérie, les Russes annoncent qu’ils reprennent les
essais, chose faite le 1er Septembre. Deux solutions pour les USA
John Mc Cloy, et d'autres veulent reprendre les essais, Murrow, Weisner, Bundy§,.. veulent attendre.
Deux autres explosions russes suivent Kennedy annonce une reprise des essais en
laboratoire et sous-terre, sans retombées
radioactives. Entre le 1er Septembre et le 4 Novembre l’URSS procéda
au moins à 30 essais importants, la plupart dans l’atmosphère.
(P417-4. Appel aux Nations Unies.–421)
Difficultés des relations
entre Kennedy et Adlaï Stevenson§, qui aurait pu être
président, mais admiration réciproque et importance de son rôle à l’ONU.
(P421-5. La situation de l’ONU.–423)
L’ONU reste un agglomérat
d’institutions, ayant beaucoup de mal à fonctionner malgré toutes les qualités
de son secrétaire général Dag Hammarskjöld
réélu en 1957. Les Russes depuis l’affaire du Congo en 1960 où l’ONU avait
empêché une victoire communiste sont réticents. Mais c’est un espoir pour les
nouvelles nations de se faire entendre. La réunion de la 16ème
assemblée générale offre à Kennedy l’occasion d’affirmer son désir pour la
paix.
(P423-6. La campagne en faveur du désarmement.–426)
"L’Agence pour le
contrôle des armements et pour le désarmement" avec comme chef William
Foster est créée en tant que partie semi-indépendante
du département d’état. John Mc Cloy (républicain) est nommé conseiller sur le
désarmement assisté de Adrian Fisher et Edmund Guillion plus Arthur Dean sur le
traité d’interdiction des armes nucléaires. Fisher au parlement, Wiesner et
Kaysen§
à la Maison Blanche ,
Stevenson§ aux Nations Unies,
Leland Haworth et Glen Seaborg à la commission à l’énergie atomique, Rusk§, Abram Chayes et
Cleveland au département d’état et Mc Namara§, Gilpatric, John Mc Naughton et le comité des chefs d’état-major au
Pentagone. Au début du printemps 61, Stevenson§ et Gromiko tombèrent d’accord pour engager les
discussions, Mc Cloy parti pour Moscou en Juillet rencontre Valériane Zorine ministre adjoint des Affaires étrangères
de l’Union Soviétique, puis en Septembre à New York pour arriver à soumettre le
18 Avril 1962 au comité des 18 nations sur le désarmement le plan américain de
"Désarmement total et universel dans un monde pacifique".
(P432-XVIII.
Pas de trêve à la terreur. 1.
Choix d’une tactique.–435)
Le 4 Août 1961 arrive à
Hyannis Port Adlaï Stevenson§, Harland Cleveland et
Arthur M. Schlesinger§ pour discuter de la
tactique des USA au cours de la prochaine session de l’assemblée générale des
Nations Unies. Le thème central sera le désarmement, on verra si les Russes
suivent et veulent vraiment désarmer, et deuxièmement l’entrée de la Chine communiste à l’ONU.
Kennedy pense qu’elle pourrait le faire, mais pas pour l’instant, par contre,
il serait bon de soutenir l’adhésion de la Mongolie (pays communiste pro russe à la
frontière de la chine) pour entretenir la mésentente des deux grandes
puissances communistes.
(P435-2. Le président aux Nations Unies.–440)
Quatre semaines plus tard
les Soviétiques reprennent leurs essais nucléaires dans l’atmosphère, le 5
Septembre Kennedy donne l’ordre de reprendre les essais souterrains. Pour
l’assemblée générale de l’ONU Kennedy doit proposer le désarmement et
l’interdiction des essais à l’air libre. Il veut retarder d’au moins un an
l’entrée de la Chine. Le
18 Septembre mort de Dag Hammarskjöld.
Une semaine plus tard Kennedy fait un discours vibrant sur la nécessité d’un
désarment général. La
Mongolie est admise, la Chine communiste refusée et un traité
d’interdiction des essais atomiques est signé.
(P440-3. Intermède aux Bermudes.–444)
Le 30 Octobre les Russes
font exploser, au-dessus de la
Sibérie une bombe d’au moins 50 Mégatonnes. Le président
malgré sa réticence doit se préparer à faire un essai dans l’atmosphère, il
choisit de le faire dans l’île anglaise de Christmas au milieu de l’Atlantique.
Mc Millan, premier ministre britannique, est le seul à tenter de le dissuader
en particulier lors d’un voyage aux Bermudes.
(P444-4. Dernière tentative de Mac Millan.–447)
Mc Millan essaye une
dernière fois d’éviter la reprise des essais dans l’atmosphère.
(P448-5. Reprise des essais dans l’atmosphère.–449)
Le 1er Mars
Kennedy s’adresse à la nation via la télévision pour annoncer la reprise des
essais pour faire face au soviétique (qui ont une avance sérieuse selon les
derniers rapports). Cela a contre cœur, c’est pourquoi il proposera à Genève un
nouveau traité sur le désarmement, Khrouchtchev
décline l’offre et le 25 Avril les essais reprennent.
(P449-6. Désarmement et budget de la défense.–454)
Réunion de l’état major à
Hyannis Port, discussion sur le budget de la défense et la remise à niveau de
l’armement conventionnel.
(P454-7. La lutte pour le désarmement se poursuit.–457)
Kennedy pense que pour
lancer le désarmement, il faut faire comprendre aux russes que les USA sont en
mesure de poursuivre la course à l’armement aussi longtemps qu’eux.
(P458-XIX.
Nouvelles orientations du tiers monde. 1.
Kennedy et le tiers monde.–461)
Pour Dulles§ le monde se divise en
deux les gentils américains et les méchants communistes téléguidés par Moscou,
les neutres n’existent pas. Au sujet des pays en décolonisation ou/et en voie
de développement Kennedy est pour l’affirmation de l’identité nationale (même
si cela entraîne quelques mouvements antiaméricains)
cela permettra une stabilisation politique, une évolution économique et un
rempart contre le communisme.
(P461-2. Kennedy et le colonialisme : la
résolution sur l’Angola.–463)
Sous Roosevelt§ la politique américaine
vis à vis du colonialisme était ambiguë, soutenant les peuples voulant se
libérer, mais n’osant pas froisser les colonisateurs, refusant ainsi de voter
la résolution de l’ONU prônant l’accession à l’indépendance des pays, le droit
des peuples à l’autodétermination. A la session de Février 1961 Stevenson§ soutint l’Angola contre
le Portugal de Salazar
ce qui popularisa la nouvelle administration dans les pays du tiers monde.
(P463-3. Kennedy et le neutralisme.–468)
Les pourparlers sur le
Laos avaient commencé début Mai 1961 à Genève avec l’idée d’un gouvernement
neutraliste composé du Pathet
Lao communiste, du prince Souvanna
Phouma§
neutraliste et du général Phoumi§
(protégé de Eisenhower§). Averell Harriman§
prit la responsabilité des opérations. En commençant par diminuer des deux
tiers la délégation américaine (éliminant un maximum de militaires et de gens
opposés à la politique du nouveau gouvernement), il prit comme second un
fonctionnaire subalterne supporter de Kennedy : William Sullivan, il demanda au
russes et à leur représentant G M Pouchkine
de tenir les communistes conformément aux décisions de Vienne, il fit suspendre
en février 62 l’allocation mensuelle de 3 millions de dollars à Phoumi§
et convint la Thaïlande
de le forcer à accepter la coalition. Il réussit, mais le 6 Mai le Pathet Lao reprit sa marche guerrière
prenant la ville de Nam Tha
et le gros des forces de Phoumi§.
Les Etats Unis envoient un contingent en Thaïlande et le Pathet Lao s’arrête. Le 12 Juin un gouvernement de
coalition fut formé avec Souvanna§
pour président du conseil, Phoumi§
et Souphanouvong§
du Pathet
Lao comme vice-présidents, et le 23 Juillet la déclaration de neutralité fut
signée. Le Gouvernement ne tint pas longtemps, le Pathet Lao reprit le maquis et aida les rebelles
du Viêt-cong Du Sud Viêt-nam, mais
l’union neutralistes, communistes avait été évitée, on avait bloqué l’expansion
de la Chine
vers le Sud, Souvanna§
était maintenant du coté américain contre les communistes, et le Pathet Lao était considéré
comme l’ennemi de la paix. Quant à Phoumi§
il fuit le pays en 1965 après l’échec de sa dernière intrigue.
(P468-4. Kennedy et le neutralisme : Belgrade.–472)
Organisation en Septembre
1961 d’une conférence des pays non alignés à Belgrade par Nehru, Tito, Nasser
et Sœkarno.
Kennedy envoya un mot d’encouragement, mais la réunion ne donna pas grand chose
si ce n’est l’envoi d’une délégation (Nehru et Nkruma
du Ghana) pour Moscou et une autre composée de Sœkarno Keita du Mali pour Washington afin de plaider
leur cause.
(P472-5. Nehru.–475)
Kennedy veut aider l’Inde
pour qu’elle gagne le leadership en Asie du Sud-Est
contre la chine. Il nomme Ken Galbraith§ ambassadeur, mais peu de
temps après son élection douze avions F104 sont livrés au Pakistan ennemi
héréditaire de l’Inde (cela avait été monté par l’administration précédente).
En contre partie il accorde un aide d’un demi-milliard
à l’Inde et pour faire oublier la politique de John Foster Dulles, une
rencontre Kennedy, Nehru
est organisée à Newport en novembre 1961 mais il en ressort que Nehru est âgé et fatigué et
peu de choses pourront se faire.
(P475-6. Goa et la suite.–480)
Cinq semaine après sa
visite aux Etats-Unis, l’Inde envahit Goa (Colonie portugaise) en 24 heures. Les Etats Unis
et Stevenson§ à l’ONU protestèrent
contre ces méthodes, mais Nehru
invita Jacqueline pour une visite de l’Inde, ce qu’elle fit au cours de l’hiver
en faisant un détour par le Pakistan au retour. L’opinion indienne vis à vis
des USA remonta largement. Puis à l’automne 62 les Chinois envahissent le Nord
de l’Inde, Nehru
appelle les USA au secours, qui organisent une défense aérienne et déclare être
prêt à faire plus si la guerre s’intensifiait. En 63 Kennedy essaye d’apporter
une aide pour les aciéries de Bokaro
mais le congrès vote contre, mais Nehru
a maintenant une grande admiration pour Kennedy.
(P481-XX.
Complications en Asie du Sud-Est. 1. Sœkarno.–484)
L’impérialisme
britannique avait fait que la décolonisation de l’Inde s’était plus ou moins
bien placé, il n’en était pas de même pour la Hollande et la France. L ’Indonésie
conquit son indépendance en 1949 et l’Indochine après une guerre
particulièrement pénible en 1954, divisée en deux par les accords de Genève
avec le Nord Viêt-nam appuyant une guerre sur sa frontière Sud. L’Indonésie
dirigée à Djakarta par Sœkarno despote nationaliste adoré par son peuple se
méfiait de l’occident en particulier depuis une tentative de complot de la CIA en 1958. Il menaçait la Nouvelle Guinée
Occidentale peuplée de papous et dirigée par les Hollandais, il fit deux
visites malheureuses aux Etats Unis au printemps 1961 et en Septembre après
Belgrade. Kennedy ne voulant pas d’une guerre pour la Nouvelle Guinée
(qui aurait entraîné par le jeu des alliances une confrontation des deux blocs)
tente d’organiser des négociations après des mois de tergiversations, de
visites (Robert Kennedy§ en Indonésie et Averell
Harriman§
en Hollande) on arrivât aux accords d’Août 62 prévoyant une administration de
huit mois par les Nations Unies, avant de passer aux Indonésiens, avec en 1966,
un choix des Papous pour leur indépendance, ou le rattachement à l’Indonésie.
En 1962 Kennedy envoya Wilson Wyatt négocier le renouvellement des contrats
pétroliers des entreprises privées, il sembla réussir mais plus tard Sœkarno choisit la Malaisie et quitta les
Nations Unies pour rejoindre le bloc communiste.
Le Viêt-nam divisé le
long du 17éme parallèle depuis Genève en 1954. Avec une aide
moraliste américaine au Sud (Suivant la vision de Allen Dulles§ d’un monde divisé en
deux blocs antagonistes), mais Ho Chi-Minh
au Nord haïssait les Chinois et n’était pas le serviteur obéissant d’un bloc
sinosoviétique. Au Sud Ngo Dinh Diem§
applique un despotisme familial, en refusant les élections générales de 1956
prévues par Genève, cependant il utilise assez bien l’aide américaine de 300
millions de dollars par an et réussit à améliorer la situation
socio-économique, et les experts militaires américains croyants à une situation
comparable à la Corée
estiment la situation favorable. Les troupes rebelles du Viêt-cong (1500
membres au Sud) sont composées principalement de Sud Vietnamiens passés au Nord
en 1954, leur armement provient des stocks capturés à l’armée de Diem§
et ils mènent une guérilla, contrôlant la moitié du pays et plus la nuit,
gagnant le peuple par un mélange d’espoir et de terreur suscitée par les
meurtres systématiques des autorités dans les villages. En 1960 seul, le
général Edward Lansdale, qui avait combattu aux Philippines, juge la situation
mauvaise, et fait parvenir un rapport dans ce sens à Kennedy, juste après son
investiture. A Saigon on est de plus en plus mécontent de Diem§,
tentative de putsch en Novembre 1960, d’où emprisonnement ou exil de jeunes
officiers et pour prévenir d’autres coups d’état, il monta ses généraux les uns
contre les autres, ce qui eut pour effet de diviser l’armée.
En Avril 1961 Frédérick
Notling ex-consul général de France est envoyé comme ambassadeur à Saigon. En
Mai le vice-président§ fait une tournée
générale en Asie du Sud-est pour assurer Tchang Kaï-chek à Formose, Diem§
au Sud Viêt-nam et Sarit
en Thaïlande que, malgré le Laos les USA n’avait pas l’intention d’abandonner
l’Asie du Sud-est, il mit l’accent sur la nécessité de satisfaire les besoins
du peuple en matière d’éducation et de développement rural, ce qui était le
meilleur rempart contre le communisme. Un projet des Nations Unies prévoyait la
mise en valeur et le développement du bas Mékong pour le Cambodge, le Laos, la Thaïlande et le Sud
Viêt-nam. Au voyage de Johnson§ succédèrent d’autres
missions au Viêt-nam qui ne pouvaient que constater la dégradation de la
situation et l’avancé du Viêt-cong.
En Septembre, le
Viêt-cong s’empara d’une capitale provinciale et décapita le gouverneur. Au
début Octobre Kennedy envoya le général Maxwell Taylor et Walt Rostow§
en mission à Saigon, leur rapport indiqua la nécessité d’un engagement
militaire américain, non plus limité à des conseillers, mais avec une aide
logistique et de reconnaissance aérienne. Kennedy est contre l’intervention
directe des américains se référant à l’Indochine, il estime que la guerre ne
peut être gagnée par l’homme blanc. Galbraith§ lui pense que Diem§,
son éloignement de la population des campagnes et son refus de réformes
administratives et politiques, est le principal problème, car l’armée Sud Vietnamienne
est suffisamment nombreuse et armée. Kennedy avec l’agressivité de Moscou, la
crise de Berlin et la reprise des essais nucléaires ne veut pas perturber
l’équilibre des forces, il augmente donc l’aide militaire en armement,
hélicoptères et conseillers. Diem§
de son coté fait fortifier les hameaux de campagne. Résultat au début 63 la
situation militaire s’est améliorée, l’activité du Viêt-cong décline, les
capitales provinciales ne sont plus attaquées.
(P497-XXI.
Afrique : la nouvelle aventure. 1.
Kennedy et l’Afrique.–502)
Jusque là la politique
africaine restait générale et superficielle avec moins de 3% du budget
d’investissement outre-mer et plus de fonctionnaires des affaires étrangères en
Allemagne de l’Ouest que dans toute l’Afrique. Explosion du nationalisme
africain en Septembre 1960 avec 16 nouveaux états à l’ONU. Assassinat du leader
congolais Lumumba
attribué aux impérialistes, en Mars 61 le Congo est en plein chaos, et certains
nouveaux états se tournent vers le marxisme comme la Guinée , le Mali et le
Ghana. Kennedy connaissait mieux l’Afrique, il avait visité l’Algérie en 1956
et y avait observé le processus de décadence coloniale. Il prit la parole au
congrès en 1957 pour critiquer la politique américaine de soutient total à la France , ce qui lui apporta
la réprobation de tout le monde Paris, Washington, le New York Times, le
département d’état,…, seule l’opposition française et Jean Jacques Servan-schreiber le citèrent en exemple.
Kennedy fit souvent référence à l’Afrique et au désir d’indépendance des états
durant la campagne électorale. Sa première nomination au département d’état fut
celle de G Mennen William comme secrétaire adjoint aux affaires africaines aidé
de Wayne Fredericks. Robert Kennedy§ et Chester Bowles§
neutralisèrent l’ancienne administration qui envoyait en Afrique des
ambassadeurs sur le point de prendre leur retraite, pour y mettre des jeunes
diplomates comme Edmund Guillion
au Congo; des journalistes comme William Atwood en Guinée, Edward Korry en Ethiopie; des savants
comme John Badeau
en Egypte et des démocrates libéraux comme Philips Kaiser, John Ferguson et
James Loeb
au Sénégal, en Mauritanie, au Maroc et en Guinée. De plus Kennedy eut de
nombreuses prises de contact personnelles avec les dirigeants africains.
(P502-2. La diplomatie présidentielle.–505)
Eisenhower§ ne rencontrait les chefs
d’état étrangers que pour créer un climat. Kennedy fait des rencontres avec
moins de cérémonial et plus d’entrevue privée où il parle des problèmes
concrets tel que le nationalisme africain et l’après indépendance, la politique
américaine et ses limites, il possède aussi une grande connaissance de
l’histoire et de la culture des différents états, il entretien même des
relations personnelles avec certains d’entre eux. Il en rencontre 11 en 61, 10
en 62 et 7 en 63 dont NKrumah
du Ghana, Borg Oliver de Malte, Julius
Nyerere du Tanganyika, Hastings Banda du Nyassaland, Sekou Touré§
en Guinée et Houphouët Boigny
en Cote d’Ivoire. Robert Kennedy§ joue aussi un grand rôle
ce qui plut beaucoup aux africains fondant leur civilisation sur les liens de
parenté.
(P505-3. L’Afrique contre l’Europe.–508)
L’équilibre entre les
nouveaux états africains et les alliés de l’OTAN est dur à maintenir surtout
pour Adlaï Stevenson§ à l’ONU. Début 61 se fut
le vieux problème algérien, il considérait avec sympathie les efforts que
déployait De Gaules pour amener la nation à accepter l’indépendance de
l’Algérie, quand les généraux se révoltèrent à Alger fin Avril et qu’on crut à
une attaque des paras sur Paris, Kennedy proposa immédiatement son aide à De
Gaules, mais l’échec de la rébellion permit à De Gaules de continuer sa tache.
Quelques mois plus tard alors que s’entamer les pourparlers entre la France et les nationalistes
algériens, la Tunisie
profita de l’occasion pour tenter de chasser les Français de la base militaire
de Bizerte,
les Français ripostèrent par une vigoureuse et sanglante attaque, l’affaire fut
portée devant l’ONU, Kennedy craignant pour l’instabilité de De Gaules demanda à Stevenson§ de voter pour la France , il écrivit en même
temps une lettre au président Habib
Bourguiba de Tunisie pour lui expliquer les raisons de son
vote. Un an plus tard la France
avait quitté Bizerte,
les relations francotunisiennes étaient rétablies et l’Algérie était
indépendante. Le problème des colonies portugaises n’était pas si facile, avec
l’Angola, le Mozambique et la
Guinée portugaise. Les USA ayant une base aérienne aux
Acores, que les chefs d’état-major considéraient essentielle pour la sécurité
américaine en cas de trouble à Berlin. La concession des installations dura
jusqu’à fin 62, et Salazar
la laissa continuer sans renouvellement officiel. De ce fait les Etats Unis
avait les mains liées et ne pouvaient pas s’opposer à Salazar. La situation de ces trois pays ne fut pas
réglée sous Kennedy et les mouvements indépendantistes devinrent de plus en
plus violents.
(P508-4. L’Afrique du Nord.–511)
Le 3 Juillet 1962
l’Algérie était libre, 5 ans après le discours de Kennedy, il envoya W J Porter
comme ambassadeur, si l’indépendance avait eu lieu à l’époque, ce pays aurait
eu un gouvernement modéré, mais la longue guerre contre la France avait durci la
politique de ses dirigeants. Pour son premier voyage Ahmed Ben Bella vint à Washington ou il
engagea des relations fraternelles avec Kennedy. Puis après il alla rendre
visite à Castro
qui demanda aux américains de quitter la base de Guantanamo, il soutint aussi le
Viêt-cong, mais garda de bonnes relations avec Kennedy qui l’aida au cours de
la famine de l’hiver 62-63. Les relations sont aussi très bonnes avec Habib Bourguiba, renforcé par les liens
qu’entretient Habib Bourguiba Jr,
ambassadeur de Tunisie à Washington avec les jeunes de la nouvelle frontière.
Il reçut aussi le prince héritier et le Premier ministre de Libye. Avec Nasser en Egypte la situation
était plus difficile, Kennedy envoya en 1962 des missiles antiaériens "Hawks" en Israël. En
septembre l'Imam du Yémen mourut, Nasser
soutint une révolte contre son successeur alors que l'Arabie Saoudite soutenait
les royalistes, craignant qu'une guerre civile au Yémen n'entraîne une guerre Egypte-Arabie Saoudite, Kennedy soutint les
révolutionnaires tout en demandant à Nasser de retirer ses troupes. Les problèmes yéménites
dominèrent les relations américaines avec l'Egypte en 63, ce qui entrava les
efforts déployés par Kennedy pour ramener les Egyptiens à leurs problèmes
intérieurs.
En 1958 Sekou Touré§
vota non à De Gaules pour transformer les ex-colonies
en communautés, De Gaules vexé laissa tomber la Guinée et demanda à ses
alliés de ne pas l'aider. Sekou
Touré§
se tourna vers l'URSS et encouragea tout ce qui était antiaméricain (soutien à Castro après la baie des cochons). William Atwood ambassadeur trouva la
situation moins désespérée qu'elle ne lui paraissait vue de Washington, le
programme d'aide russe était un échec total, il demanda une aide pour la Guinée soutenu par Robert
Kennedy§ et Sargent Shriver. Elle arriva début 62,
et en Octobre Sekou Touré§
fit une visite à New York, il revint enchanté et encensa Kennedy et les USA. En
63 Atwood
partit pour le Kenya et fut remplacé par James Loeb qui continua son "œuvre". En 1955 l 'autorité coloniale
britannique voulait construire un barrage sur la Volta au Ghana qui
fournirait l'énergie hydroélectrique nécessaire à l'installation d'une fonderie
pour transformer la bauxite en aluminium. Mais en 1958 le relèvement des taux
bancaires rendit l'opération trop coûteuse. NKrumah se tourna vers Washington et il vint à la Maison Blanche en
Mars 61 et s'entendit avec Kennedy, ce qui ne l'empêcha pas d'aller à la suite
voir les pays du bloc communiste, mais en Janvier 62 les USA accordèrent un
prêt de 40 millions de dollars pour l'empêcher de basculer dans le camp
communiste, ce qui ne l'empêchât pas de devenir un vrai despote.
(P517-6. Le Congo.–521)
Juillet 1960 indépendance
du Congo suivie d'un chaos (indépendance du Katanga). Le Premier ministre Lumumba fait appel aux Nations Unies et aux
soviétiques, le président Joseph Kasavubu
le révoque et ferme l'ambassade russe, puis arrestation et assassinat de Lumumba, remplacé par son
disciple Antoine Gizenga.
En Janvier 61 Kennedy hérite d'un Congo divisé entre Kasavubu à Leopoldville et Gizenga
à Stanleyville
et Maurice Tschombé
favorable aux belges à Elisabethville.
Pour éviter que le Congo tombe dans les mains des communistes il faut l'unité,
l'ONU soutenue par les USA et son ambassadeur Edmund Guillon engage des opérations au Katanga minier
et à Elisabethville.
Après que plusieurs plans de paix (Décembre 61, été 62 (U Thant)) aient échoués entre Cyrille Adoula (remplaçant Kasavubu à l'été 61) et Tschombé à Noël 62, l 'ONU gagne la résistance
du Katanga
et unifie le pays, mais le gouvernement d'Adoula finit par tomber l'année suivante et Tschombé qui avait fuit le pays,
en Juin 63 revient comme Premier ministre du Congo unifié (ironie du sort).
(P521-7. La lutte contre l'apartheid.–525)
Face à l'apartheid le
gouvernement américain est bloqué, il risque soit de perdre les stations de
détections en Afrique du Sud sur un plan militaire et stratégique, soit de
perdre la confiance des autres états africains sur un plan politique. C'est
pourquoi il se contente de remontrance et de condamnation avec l'ONU envers
l'Afrique du Sud. Il arriva tout de même à proposer un embargo sur les armes
jusqu'à la fin de l'apartheid. Le 2 Août 1962 Stevenson§ proposa une résolution
dans ce sens à l'ONU qui ne fut votée ni par la France , ni par la Grande Bretagne.
Mais en 63 Kennedy était bien vu des leaders noir africains à cause de ses
actions contre la ségrégation et pour les droits civiques aux USA. Il reçut
plusieurs félicitations de Azikiwe
du Nigeria, Léon M'ba
du Gabon.
(P526-XXII.
Le monde de la diversité. 1.
Nouvelles orientations de l'aide à l'étranger.–530)
Historique de la
politique d'aide américaine vis à vis de l'étranger, à la fin de la seconde
guerre mondiale aide humanitaire, fin des années 40 le plan Marshall aide à la reconstruction
économique, années 50 aide militaire aux pays sous-développés d'Asie. Une
vision différente de l'aide aux pays sous-développés naquit chez les
économistes de Harvard
et du Massachusetts Institute of
Technology tel que Edward S Mason, Walt Rostow§, J K Galbraith§ , Lincoln Gordon, David Bell§, Max Millikan
qui sentaient que l'aide économique et militaire ne suffisait pas si elle
n'était pas accompagnée de plans pour l'éducation, l'aide sociale, les réformes
agraires, les rôles du secteur public et de l'entreprise privée,
raffermissement de l'indépendance nationale et de la démocratie, planning
familial et maîtrise des ressources énergétiques…
(P530-2. Kennedy et l'aide à l'étranger.–534)
"L'amitié qu'on obtient par l'argent et non par la noblesse et la
grandeur d'âme est achetée et peu sure." Machiavel. Le livre que publièrent
Millikan et
Rostow§
en 1957, plus leur expérience et l'arrivée de Douglas Dillon§
(ex-ambassadeur en France) aux affaires
économiques aboutirent en 1958 à la
création du Department Load Fund
DLF, et deux plus tard à la création de l'Inter-American Development Bank.
Quand Kennedy arrive au pouvoir il réunit tous les organismes d'aide (qui
jusque là n'avaient qu'une utilité militaire) dans l'Agence pour le Development International AID. Début
62 il veut orienter l'aide à l'étranger plus dans un axe économique, mais
l'état major, la défense, le Pentagone et le département d'état s'y opposent.
De plus l'AID est héritée d'un
fonctionnement bureaucratique, Kennedy veut mettre à sa tête quelqu'un d'assez
conservateur pour rassurer le congrès, mais assez libéral pour réaliser le
programme, il choisit Fowler
Hamilton, avocat new-yorkais ayant participé au
gouvernement pendant la seconde guerre mondiale et à qui on avait pensé pour la
direction de la CIA.
(P534-3. L 'évolution de l'aide.–539)
Hamilton changea le personnel en
faisant rentrer des gens des affaires, et discuta avec le congrès, mais les
budgets baissent et les aides mettent beaucoup de temps à se mettre en place.
Le président remplace Hamilton
par David Bell§
(Harvard)
qui avait dirigé la mission Ford
au Pakistan, et pour convaincre le congrès, envoie une mission de conservateurs
dirigée par le général Lucius Clay, enquêter sur la nécessité
de l'aide à l'étranger. Elle conclut à sa nécessité pour la sécurité nationale,
mais demandât une baisse du budget, et une aide aux projets viables et
profitables aux entreprises privées américaines. Bell§
fit remarquer que des 40 pays les plus bénéficiaires de l'aide depuis 1945, 14
ne dépendaient plus de l'assistance et les autres diminuaient leurs dépenses,
tous les pays avaient fait avancer leur démocratie, et que sans progrès
économique la démocratie ne pouvait pas s'installer. Bell§
garda le poste plus longtemps que n'importe qui dans l'histoire de
l'entreprise.
(P539-4. Développement et population.–542)
Le principal problème des
pays en voie de développement et l'augmentation de la démographie, quelquefois
même supérieure à l'augmentation du revenu national brut. Kennedy fut le
premier à s'y intéresser. A l'automne 1962 la Suède proposa à l'ONU d'ouvrir une enquête sur
les problèmes relatifs à la population, les USA votèrent pour en faisant
attention de ne pas vexer les autorités catholiques.
(P543-5. Nourriture et population.–547)
L'AID
n'incluait pas deux organismes "Des vivres pour la paix" et le
"Corps des Volontaires de la
Paix ", leurs résultats étaient très encourageants.
"Des vivres pour la paix" permet d'éviter les famines, de payer les
gens directement en nourriture, de régler les problèmes de surplus agricoles
aux USA et de subventionner l'industrie maritime qui transportaient les vivres.
Le "Corps de la Paix "
créé le 1er Mars 1961 avait pour but d'envoyer de jeunes américains
pour deux ans aider et former les populations des pays sous-développés, malgré
le scepticisme qui se dégagea au début, il permit de changer la vision
qu'avaient les étrangers des américains, dégager un idéalisme de paix et de
liberté tel que pouvait le faire le communisme chez les jeunes, et apporter une
aide directe aux populations.
(P547-6. Dogmatisme et pragmatisme.–550)
Il était fini le temps où
le monde était divisé en deux blocs, où si l'on n'était pas pro-américain c'est que l'on était communiste.
Cela changea avec Ed Murrow
à la tête de l'agence d'information américaine (USIA).
(P550-7. Uniformité et diversité.–555)
Fin Juillet 1961 Khrouchtchev publie le programme du
parti soviétique, Kennedy répond à Berkeley en donnant sa vision du monde
pluraliste au contraire du monolithe soviétique, et de l'âge du savoir pour les
peuples désireux d'indépendance nationale et chacun dans leur voie sans dogme.
(P556-XXIII.
La relance intérieure. 1.
Kennedy et les affaires économiques.–560)
Bien que les affaires
étrangères prennent une grosse partie de son temps Kennedy devait d'abord se
soucier de la conjoncture intérieure. Bien qu'étant mal noté en économie à Harvard, il avait apprit sur le
tas en tant que sénateur de la Nouvelle Angleterre , et il savait s'entourer
d'économistes compétents, de plus il tenait de son père outsider du monde des
affaires, qui se méfiait des grands patrons établis. Il s'entoura de Douglas Dillon§
ministre des finances, Walter Heller§
banquier, président du conseil économique et David Bell§
professeur d'économie, directeur du budget remplacé en 63 par Kermit Gordon§.
Et de nombreuses discussions eurent lieu avec la troïka. Servaient aussi de
consultants James Tobin,
J K Galbraith§ , Seymour Harris (économiste de Harvard), Paul Samuelson, Carl Kaysen§
et William Mc Chesney Martin Jr du bureau des
réserves fédérales.
(P560-2. Le débat sur l'expansion.–563)
La récession n'avait
cessé de s'aggraver au cours de l'année 1960 et l'accroissement de la
population au cours des années 50 obligé : une expansion économique de 5% l'an
et la création de 25 000 nouveaux emplois par semaine. Pour résoudre ce
problème deux solutions la structurelle proposant de meilleures formations, la
reconversion des travailleurs et des entreprises….; ou la solution fiscaliste
réclamant une baisse des impôts augmentant le pouvoir d'achat.
(P563-3. Politique : 1961.–567)
Kennedy commence par les
réformes structurelles avec un projet de loi sur la reconversion régionale, le
logement, l'agriculture, le salaire minimum garanti, libéralisation de la
sécurité sociale, allocation chômage et un programme pour combattre la
pollution des eaux. Mais pour atteindre le taux d'expansion de 5% il faut en
passer par un déficit de 5 milliards l'an en faveur du crédit fiscal,
permettant la modernisation de l'infrastructure et de l'équipement, cela ne
passe pas en 1961.
(P567-4. Kennedy et le monde des affaires.–569)
Pendant tout son mandat
Kennedy ne réussit pas à s'entendre avec le monde des affaires.
(P569-5. L 'acier.–574)
En Septembre 1961 Kennedy
demande aux directeurs des principales aciéries de s'abstenir d'augmenter les
prix, il écrit en parallèle à David Mc Donald
du syndicat des métallurgistes de modérer ses revendications car la stabilité
du prix de l'acier est un élément déterminant tous les autres prix industriels.
Mais le 10 Avril 1962 Robert Blough
de l'United States Steel se rend à la Maison Blanche pour
y annoncer une augmentation de 6 dollars par tonne, suivit par la Bethlehem Steel. Kennedy se tourne alors vers
les sociétés ne représentant que 10% de la production pour leur dire que si
elle ne suivait pas la hausse, les achats d'acier du gouvernement iraient vers
eux : l' Inland Steel company,
la Kaiser Steel et l'Armco
Steel
Corporation. Elles résistent et le 17 Avril Blough Revient à la Maison Blanche pour
annoncer que l'augmentation n'aura pas lieu. Cette bataille prouva
l'indépendance de Kennedy par rapport au milieu des affaires.
(P575-6. Marchés des valeurs et piscines.–578)
Le lundi 28 Mai la bourse
s'effondre, une partie de la presse et les républicains pense que cela vient du
manque de confiance que le monde de la finance a envers l'administration, et
prend Schlesinger§ comme bouc émissaire.
(P579-XXIV.
Problèmes nationaux. 1.
"Discours de raison" à Yale.–582)
Mai 62 Kennedy rencontre
Malraux, ils pensent qu'à l'heure actuelle les problèmes essentiels n'ont rien
à voir avec les oppositions entre les doctrines idéologiques ou philosophiques,
mais qu'il s'agit de trouver les solutions techniques au bon fonctionnement de
notre société économique. De plus Kennedy pense qu'il faut s'inspirer de
l'Europe de l'Ouest, qui n'hésite pas à perdre l'équilibre budgétaire. Il en
parle le 10 Juin lors d'un discours à Yale, ce qui ne plaît pas au milieu des affaires.
(P583-2. Dillon§
et Heller§.–585)
Craignant que la baisse
de la bourse n'entraîne une récession générale on pense à une réduction
d'impôts, seul Galbraith§ s'y oppose pensant qu'on
a besoin de dépenses publiques (Hôpitaux, écoles,…), Kennedy aussi est contre
car il veut une grosse réforme fiscale pour 1963.
(P586-3. L 'énigme de l'or.–589)
Le déficit de la balance
des paiements entraînant une fuite de l'or, James Tobin propose de transmettre les fonctions de la
banque mondiale détenues actuellement par les USA et la Grande Bretagne à
un organisme international, des mesures sont prises pour stimuler les
exportations et acheter américain, puis en 1963 nécessité d'une réduction
d'impôts, mais la solution reste une réforme monétaire internationale.
(P589-4. La nouvelle société.–592)
De nouveaux problèmes se
posent pour la nouvelle administration. Amélioration de l'enseignement,
renforcements des mesures d'intérêts publics pour la sécurité sociale et les
soins médicaux, attention donnée aux villes mal entretenues, reconnaissance de
la révolution noire, protection et développement des richesses naturelles,
problème qui tient particulièrement à cœur à JFK (augmentation de 16% des
crédits et création de trois réserves naturelles), et rationalisation de la politique
agricole confiée à Orville Freeman§ qui transforma le
soutient des prix, en soutient des revenus des agriculteurs qui acceptent les
contrôles, utilisation de "Des vivres pour la paix" pour écouler une
partie des stocks et distribution des surplus alimentaires aux indigents
d'Amérique (Emergency Feed Grain
Act)
(P593-5. La jeunesse et son avenir.–595)
Les différentes
tentatives de Kennedy pour faire voter un projet de loi sur l'enseignement
général échouèrent, ainsi que l'idée de créer un ministère des affaires
urbaines dirigé par le Dr Robert C Weaver (un noir). Robert Kennedy§ réussit cependant à
créer en 1962 le corps des "Volontaires au service de l'Amérique", la
même chose que le "Corps des volontaires pour la paix", mais pour les
populations en difficulté des USA.
(P596-XXV.
A la Maison Blanche.
1. La résidence vue du dedans.–603)
La vie familiale à la Maison Blanche
reste en dehors du contexte politique, Jacqueline y tient. Les appartements
privés sont assez petits et les enfants John et Caroline ne sont pas traités
comme des princes. JFK fait du sport et la sieste sur les conseils de
Churchill. Jackie
fait de la Maison
Blanche un musée, un concentré d'histoire américaine et une
démonstration de la qualité américaine. Quelques soirées dansantes ou dîners
intimes avec William Walton,
les Benjamin Bradlee,
les Charles Bartlett,
les David Ormsby Gore, les Franklin Roosevelt§.
(P603-2. La charge de président.–609)
Kennedy prend la fonction
de président avec fatalisme, c'est ce qu'il a toujours voulu, il ne se plaint
pas de la solitude et des terribles fardeaux. Il apprécie beaucoup Roosevelt§.
(P609-3. L 'exécutif.–616)
Kennedy a eut beaucoup de
problèmes avec l'administration (le gouvernement permanent) qui depuis Roosevelt§ et le New Deal était enfermée dans une
routine et une lenteur hiérarchique.
(P616-4. L 'équipe de la Maison Blanche.– 619)
L'équipe de la Maison Blanche
était d'une grande diversité, Kennedy était lui-même assez accessible à ses
conseillers, mais il prenait lui-même les décisions après avoir écouter tous
les tenants et les aboutissants.
(P619-5. Kennedy et les discours.–621)
Une fois à la présidence
Kennedy n'avait plus le temps d'écrire ses discours. Pour la rédaction, sa
méthode était de convoquer l'auteur (Ted Sorensen§ ou
Richard Goodwin§ en particulier), lui
donner les idées de base et par la suite il corrigeait la première mouture du
discours, mais il lui arrivait bien souvent d'improviser.
(P622-XXVI.
En descendant l'avenue de Pennsylvanie. 1. Bobby§ ci-dessus.–625)
Robert§ et le cadet de John de
huit ans. Il alla à Harvard
et fit son droit en Virginie, il travailla au ministère de la justice sous Truman, en 53 avec Mc Carthy à la commission du sénat
pour les opérations gouvernementales, conseiller juridique de la commission du
sénat sur les rackets en 1957, il prit une part importante dans la campagne
présidentielle de son frère et devint ministre de la justice.
(P625-2. Le ministre de la justice.–631)
Composition du ministère
de la justice. Robert Kennedy§ se consacra
principalement à la lutte contre le crime organisé, et à la justice vis à vis
des citoyens les plus pauvres, il arrêta la chasse aux sorcières communistes et
il s'occupa de l'obtention des visas pour les chercheurs, les écrivains
"politiquement incorrects", de même que pour les Américains qui
voulaient voyager dans les pays "ennemis". Il représentait l'esprit
de la nouvelle frontière et était un proche conseiller de son frère.
(P631-3. Le vice-président.–635)
Le rôle de Lyndon Johnson§ vice-président, de par
la constitution, reste limité. Il fit beaucoup de visites officielles à
l'étranger et supporta sa charge.
(P635-4. Kennedy et le congrès.–640)
Difficultés d'obtenir de
nouvelles lois avec un congrès qui décide des financements. La majorité
démocrate n'est que nominale car beaucoup, en particulier au Sud, s'oppose à
Kennedy et ont du mal à accepter les changements trop radicaux. Les différentes
lois qui ont réussi cependant à passer.
(P641-XXVII.
La tribune idéale. 1.
La formation de l'opinion : la théorie traditionnelle.–646)
Pour former l'opinion
publique Kennedy à recours de préférence aux conférences de presse et malgré
l'impression qu'il en ressort, il l'a fait souvent, et ses relations avec les
journalistes n'étaient, pas du tout mauvaises.
(P646-2. Les problèmes de la théorie traditionnelle.–651)
Pour obtenir l'écoute du
public sur un problème, il faut que la situation dégénère gravement, on
s'occupe des problèmes après les catastrophes. Kennedy cherche toujours à se montrer conciliant, pour lutter contre l'image
de partisan et d'arriviste aux dents longues, qu'il a l'opinion publique.
(P651-3. Le style Kennedy.–654)
Sa persuasion était
fondée sur l'exemple, et on ne s'aperçut qu'après sa mort, des changements
qu'il avait insufflés. Il communiqua une critique des institutions des années
50, un retour de l'humour, et le retour des intellectuels.
(P654-4. Les Kennedy et les arts.–658)
Les années 50 avaient vu
l'art exploser au niveau de la quantité, mais très peu de groupes (musique,
théâtre,…) professionnels et de qualité. Kennedy qui aimait les arts commença
par inviter Robert Frost
pour lire un poème ainsi que d'autres artistes à la cérémonie d'investiture,
beaucoup d'autres non présent le remercièrent tel que Hemingway, ensuite il en invita de nombreux pour une
soirée en leur honneur à la
Maison Blanche , Pablo
Casals, Stravinsky,
les prix Nobel, André Malraux, et il réhabilita la médaille présidentielle de
la liberté.
(P658-5. Les arts et le gouvernement.–662)
Voilà pour les maîtres,
mais pour le reste "le gouvernement
ne peut jouer qu'un rôle marginal dans les affaires culturelles, mais j'aimerai
penser qu'il apporte toute sa contribution à ce rôle" dit Kennedy. Il
commanda une enquête sur le sujet et créa le conseil consultatif des arts,
essaya de libérer l'art des expériences financières malheureuses et de la
dictature de la majorité, il fit la même chose pour la télévision, pour qu'elle
évite de chercher le dénominateur commun d'intérêt le plus bas. Ils s'attaqua
aussi aux bâtiments officiels et en particulier à Washington, la place La Fayette
et l'avenue de Pennsylvanie.
(P663-XXVIII.
La politique de la modernité. 1.
Le président des jeunes.–664)
Dans les années 50, soit
on était coulé dans la société, soit on était contre, Kennedy réussit à
convaincre les jeunes qu'il pouvait la changer, mais ses aînés de droite comme
de gauche se méfièrent de lui.
(P665-2. Kennedy et la gauche : Les idées.–668)
Deux formes d'opposition
utopiste ou pragmatique. Les intellectuels de gauche ne veulent pas s'attacher
au pouvoir et restent dans l'opposition considérant Kennedy comme un
manipulateur.
(P668-3. Kennedy et la gauche : la politique.–672)
Fin 1961 il y eut la
crise des abris antiatomiques Kennedy en parla dans certains discours, et
l'idée fut reprise par Mc Hugh qui sortit un texte
prônant la construction d'abris privés, ce qui causa un grand choc car seuls
les riches pourraient s'en offrir un. Le conseil de la défense nationale
modifia le texte pour penser à des abris collectifs. Cependant la gauche put
critiquer Kennedy plus virulement, comme
une querelle de famille.
(P672-4. Kennedy et l'extrême droite.–675)
Après l'élection de
Kennedy, l'extrême droite revint en force jusque dans l'armée entretenue par la
peur des communistes.
(P675-5. La politique du ressentiment.–678)
Multiplication des
groupes d'extrême droite et de leurs moyens.
(P678-6. L 'épreuve de 1962.–680)
Kennedy s'impliqua,
malgré les données de l'histoire, dans les élections partielles de 1962.
(P681-XXIX.
La bataille des Amériques. 1.
La charte de Punta del Este.–686)
1962 est plutôt une bonne
année, fin de la crise de Berlin, accord au Laos, évolution favorable en
Afrique et à l'intérieur l'U S Steel se porte bien. Le seul
point négatif reste l'Amérique du Sud, où les fonctionnaires US ont gardé
l'esprit conservateur des années 50, ne croyant qu'en l'aide technique en
économie, et à l'implantation des entreprises privées US. Pour essayer de
sauver "l'Alliance pour le progrès" réunion à Punta del Este en Uruguay, d'où il en
ressort une charte plus belle en paroles qu'en actions, les Cubains ne s'y
opposent que mollement, et Luis
Muñoz Marin gouverneur de Porto Rico ("Père de la
victoire" auteur d'une révolution pacifique) pensait que seuls les partis
de la gauche démocratique pouvaient faire avancer les choses dans le sens de la
charte en Amérique latine.
(P686-2. La révolution démocratique.–689)
La gauche démocratique
comprenait deux courants, la démocratie sociale et la démocratie chrétienne. Le
Venezuela de Bétancourt
était considéré comme le plus progressiste et démocratique des pays d'Amérique
du Sud. Les visites de Kennedy en Amérique latine furent pour Bétancourt à Caracas, Alberto Lleras Camargo
en Bolivie, à Mexico en Juin 62 puis au printemps 63 chez José Orlich Balmarich au Costa Rica.
(P689-3. La démonstration manquée.–693)
Depuis 1930 Trujillo exerce une dictature
cruelle à St Domingue,
le 30 Mai 1961 il est assassiné par des militaires. De retour d'une visite à De
Gaules Kennedy trouve le pays dirigé par Balaguer, et l'armée par Ramfis le fils de Trujillo. Balaguer semble vouloir faire une
transition démocratique, mais l'opposition réclame le départ de Ramfis, les Trujillo se préparent à faire un
coup d'état, Kennedy envoie huit bateaux de guerre en limite des eaux
territoriales, Ramfis
s'enfuit, puis Kennedy demanda personnellement à Balaguer et Echevarria d'organiser des élections qui eurent lieu en
Décembre 1962, Bosh
ami de Muñoz
et Bétancourt
gagna, mais son peu de connaissance en économie et en politique ainsi que la non-tradition démocratique du pays et son
endettement firent que le "paradis" espéré n'arriva pas.
(P693-4. Le communisme aux portes.–698)
Kennedy craignait
par-dessus tout qu'un autre pays que Cuba bascule dans le communisme, ce fut
presque le cas en Guyane anglaise où Jagan le leader indien pro-communiste
risquait de prendre le pouvoir à l'indépendance. Les Etats Unis préféraient Burnham le leader noir qui
détestait les communistes. Il gagna les élections.
(P698-5. Le second Punta del Este.–702)
Cuba reste la
préoccupation principale. Les Etats Unis veulent faire voter des sanctions par
l'Organisation des Etats Américains, certains états s'y opposent, finalement,
après que les USA avaient acheté la voix de Haïti, on vote pour l'exclusion de l'OEA et un embargo économique car l'alignement
de Cuba sur le bloc sinosoviétique est incompatible avec le système
interaméricain.
(P702-6. Retour au coup d'état.–705)
Coups d'état militaires
en Argentine et au Pérou, mais le peuple ne s'y oppose pas. Les Etats Unis
reconnaissent les nouveaux gouvernements, malgré les méthodes non
démocratiques.
(P706-7. Les malheurs de l'alliance.–710)
Malgré tout et sa
jeunesse, "l'Alliance pour le progrès" reste positive.
(P711-XXX.
Encore Cuba. 1. Le pari.–714)
En 1962 Castro est bien installé à
Cuba, malgré de gros problèmes économiques. Le 2 Juillet Raúl Castro, ministre des forces
armées va à Moscou. Des missiles nucléaires soviétiques seraient secrètement
installés à Cuba. Qui l'a décidé? Khrouchtchev
ou Castro.
Cela ne change pas l'équilibre des forces, deux contre un pour les USA. Mais
donne un coup politique aux Etats Unis, les Russes viennent les narguer à
quelques kilomètres de leurs côtes.
(P714-2. La surveillance.–717)
Fin Juillet les envois
soviétiques commencent à arriver. La
CIA voit l'augmentation du trafic et pense à de la DCA. Kennedy proteste
mais les Russes disent que c'est uniquement défensif. Le 14 Octobre des photos
prises avec des U2 montrent des rampes de missiles balistiques.
(P717-3. Le comité exécutif.–721)
Les USA sont en pleine
campagne électorale. Bundy§ apprend la nouvelle le
lundi 14 Octobre 1962 à 20h30, et informe Kennedy le lendemain, qui réunit un
comité secret pour décider quoi faire? Le jeudi Kennedy opta pour un blocus
maritime de Cuba.
(P721-4. La décision.–723)
Kennedy partit le
lendemain pour effectuer une tournée politique mais rentra le samedi pour
mettre au point les derniers détails.
(P723-5. La crise.–727)
Le lundi il fit un
discours télévisé aux leaders du congrès où il annonça : la mise en quarantaine
de tous les équipements offensifs à destination de Cuba, la surveillance
intensifiée de Cuba, déclaration que tous missiles lancés de Cuba seraient
regardés comme une attaque des Etats Unis par l'Union Soviétique justifiant des représailles sur l'Union Soviétique, convocation
de l'organisation des états américains pour discuter la question de la sécurité
du continent, réunion d'urgence du conseil de sécurité de l'ONU pour discuter
de l'incidence de cette menace sur la paix mondiale, et appel au président Khrouchtchev l'engageant à "renoncer à poursuivre la domination du
monde et à se joindre à un effort historique pour mettre fin aux dangers de la
course aux armements et pour transformer l'histoire de l'humanité".
(P727-6. La réaction.–732)
L'OEA suit les Etats Unis
et Stevenson§ fait un discours aux
Nations Unies, la plupart des pays soutiennent les Etats Unis ou restent
neutres, les Soviétiques font la sourde oreille, et les navires affluent vers
Cuba.
(P733-XXXI.
Le grand tournant. 1. L 'attente.–737)
Les Russes sont surpris
de la rapidité de réaction des USA, mais nient le fait qu'il y ait des missiles
nucléaires, cependant les bateaux russes font demi-tour et Khrouchtchev propose des
négociations.
(P737-2. Les lettres.–743)
L'armée US se prépare en
Floride, alors qu'à Cuba on continu à construire les rampes de missiles avec le
matériel déjà apporté. Alors que l'on est au bord de la guerre nucléaire, le
vendredi 26 Octobre, par l'intermédiaire d'un journaliste de ABC et de
l'ambassade russe, Kennedy reçoit une proposition de négociations de la part de
Khrouchtchev.
Mais le lendemain la radio de Moscou transmet une deuxième lettre plus
menaçante, le comité de sécurité s'interroge alors qu'un U2 se fait descendre
au-dessus de Cuba, et un deuxième qui s'est égaré au large de l'Alaska, se fait
prendre en chasse par l'aviation soviétique. C'est alors que Bobby Kennedy§ à l'idée de répondre à
la première lettre, en ignorant la deuxième, qui a dû être lue par le ministre
de la défense, et sûrement avant la première. Kennedy répond donc en acceptant
les négociations, et fait parvenir la lettre à Khrouchtchev par le même chemin que
la première. Le dimanche 28 Octobre, Khrouchtchev répond acceptant d'enlever les missiles, si les
Américains promettent de ne pas envahir Cuba, et proposant des discussions sur
un désarmement nucléaire global.
(P743-3 L 'élection.–745)
Le lendemain Kennedy fit
une allocution télévisée non triomphale. Trois mois plus tard le chef d'état
major de l'armée soviétique M V Zakharov
fut muté à un poste subalterne. Cet épisode n'eut que peu d'effet sur les
élections.
(P745-4. Désordre.–746)
L'accord signé eu des
problèmes à se mettre en place, l'inspection de l'ONU fut remplacée par des
survols de Cuba par des U2.
Puis la presse attaqua Stevenson§ sur son action à l'ONU,
disant qu'il avait été trop modéré sur l'affaire des missiles. Kennedy du faire
publier une lettre dans laquelle il disait toute l'estime qu'il porte à Adlaï Stevenson§.
(P749-6. Les suites.–752)
La crise des missiles
relance la quête des USA pour récupérer les soldats de la brigade 2506 fait
prisonnier après la baie des cochons. Castro avait proposé de les rendre contre une rançon,
mais les républicains du congrès s'y étaient opposés. Robert Kennedy§ reprend l'affaire et
négocie un échange contre des médicaments, les prisonniers reviennent à la Noël 62.
(P753-XXXII.
Le "grand dessein" compromis. 1.
La métamorphose de l'Europe occidentale.–755)
Kennedy avait une vision
de l'avenir, les USA et l'Europe unis avec bonheur, dans la poursuite de leur
expansion économique et de leur défense militaire. Mais alors qu'il triomphe de
l'affaire des missiles, le 14 Janvier 1963 De Gaules annonce qu'il refuse l'entrée
de la Grande Bretagne
dans le marché commun, car il craint une domination américaine, et 'il refuse
une politique nucléaire occidentale commune, il veut garder son indépendance.
Après la deuxième guerre mondiale l'Europe est détruite, d'où le plan Marshall pour l'économie, et
l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord pour la défense. En France Jean Monnet qui voyait l'unification de l'Europe
comme une nécessité historique, fonda avec l'aide discrète des américains, en
1951, la Communauté
du Charbon et de l'Acier, et en devint le premier président, voulant réaliser
l'unité économique avant celle militaire il créa en 1955 le Comité pour les
Etats Unis d'Europe avec la
France , l'Allemagne de l'Ouest, l'Italie, la Belgique , les Pays Bas et
le Luxembourg. En 1957 ces pays signèrent le traité de Rome, organisant la CEE et le marché commun. En 1960, l 'Europe ne dépendait
pratiquement plus des Etats Unis sur le plan économique, elle avait grandi deux
fois plus vite qu'eux, des relations nouvelles s'imposaient avec deux visions :
les militaires avec l'OTAN qui voyaient une intégration, et les économistes qui
voyaient séparés mais égaux.
(P755-2. Association.–758)
George Ball ex-associé de Monnet
est sous-secrétaire d'état aux affaires économiques, son premier acte fut de
ratifier la convention créant l'Organisation de Coopération et de Développement
Economique. En Avril 1961, Harold
Mc Millan annonce à Kennedy son intention de poser sa
candidature pour entrer dans le marché commun, les Etats Unis le soutiennent.
Au début 62 Kennedy demande au congrès des pouvoirs étendus, pour s'engager
dans des négociations relatives aux tarifs douaniers avec un marché commun
élargi, il l'obtient sans problèmes.
(P758-3. Interdépendance.–761)
Mc Namara§ pense que l'occident à
besoin d'une centralisation nucléaire, opposé à l'indépendance française.
(P761-4. Riposte souple ou représailles nucléaires.–766)
En Mai 1961 Kennedy
propose la création d'une force multilatérale (américanoeuropéenne),
non nucléaire, dans le but de fournir une dissuasion graduée, mis à part
l'Allemagne et la Belgique ,
cette idée ne plaît pas aux européens, qui voient là dedans une intervention
accrue des USA dans la défense européenne. Kennedy est aussi contre les forces
nucléaires indépendantes (française,…). Il ne lui restait plus qu'à espérer une
union européenne rapide (Philadelphie 4 Juillet 1962).
(P766-5. Skybolt.–771)
En 1960 Les USA et la Grande Bretagne
avaient conclu un accord, par lequel les Etats Unis fournissaient des missiles Skybolt (missiles balistiques
nucléaires lancés par bombardier), en échange la Grande Bretagne
ouvrait la base navale de Holy
Loch aux sous-marins Polaris
américains. Mais il apparut début 62 que des problèmes techniques empêchaient
la finalisation des Skybolt,
les Etats Unis espèrent que la Grande Bretagne prévenue, va demander le
remplacement des Skybolt
par des Polaris,
alors qu'elle attend que les USA le lui demandent.
(P771-6. Nassau et la suite.–774)
Le problème se résolut
début 63, à Nassau, Bahamas, mais compromit l'entrée de l'Angleterre dans l'Union Européenne.
(P775-XXXIII.
Deux Europe : De Gaules et Kennedy. 1.
L 'Europe de De
Gaules.–779)
De Gaules fait une
conférence de presse le 14 Janvier, où il déclare la guerre au "grand
dessein". Kennedy surprit demande un rapport qui explique sa colère. De
Gaules veut l'intégrité et l'indépendance de la France. Sa vision de
l'Europe part de l'Oural suit le Rhin, les Alpes et les Pyrénées, mais ne
comprend pas l'Angleterre, trop liée aux Etats Unis. Il espère en faire la
troisième puissance, face à l'URSS et aux anglo-saxons.
(P779-2. La force multilatérale.–782)
Les Etats Unis insistent
pour la création d'une force multilatérale, navires équipés de missiles
nucléaires Polaris
et composés d'équipages mixtes. Mais elle n'a pas un grand écho en Europe car
le commandement resterait américain.
(P782-3. L 'Italie.–787)
L'Italie dirigée par une
coalition de centre gauche, chrétiens démocrates et sociaux-démocrates veut
faire une ouverture à gauche, avec les socialistes de Pietro Nenni. Il s'est éloigné des
communistes depuis l'intervention soviétique de 1956, en Hongrie, et la rupture
est complète en 1960. Kennedy est d'accord car il pense qu'une politique plus
sociale en Europe, peut couper l'herbe sous les pieds des communistes, mais le
département d'état et les affaires étrangères ne veulent pas de cette ouverture
à gauche. Finalement en Décembre 63 Nenni
et son parti entre au gouvernement, et aux Etats Unis, Averell Harriman§
qui vient d'arriver au département d'état, à pu le faire changer d'avis. Et la
gauche démocratique européenne apprécie Kennedy.
(P787-4. Le voyage en Europe.–793)
Le 23 Juin 1962 Kennedy
part pour l'Allemagne, il va voir le mur de Berlin qui lui fait grande
impression (Ich bin ein berliner.), puis en
Irlande où il fut très ému de retrouver
la terre de ces ancêtres, en Angleterre, et enfin en Italie, partout il fut
acclamé, car il donnait une image progressiste de l'Amérique.
(P794-XXXIV.
En quête de paix. 1. Indices
précurseurs de la détente.–798)
L'URSS de Khrouchtchev a changé avec la crise
cubaine, l'évidence de la menace nucléaire, et la préférence pour la stabilité
intérieure, plutôt que la révolution mondiale.
(P798-2. Retour à l'arrêt des essais nucléaires.–803)
Les errances se
poursuivent sur l'arrêt des essais nucléaires, souterrains ou dans
l'atmosphère, le nombre d'inspections 3-4 pour les Soviétiques, 7-8 pour les
Américains. Finalement en Mai 62, les Etats Unis proposent d'envoyer des
émissaires, anglais et américains, à Moscou, pour faire avancer le projet.
(P803-3. Le discours du 10 Juin.–806)
Kennedy doit faire un
discours sur la paix et le désarmement à l'université américaine le 10 Juin 62.
Ted Sorensen§ est
chargé de le préparer avec Kaysen§, Rostow§
et Arthur M Schlesinger§ Jr, le 8 Juin Khrouchtchev répondit qu'il acceptait
la visite d'émissaires américains.
(P806-4. Mission à Moscou.–812)
Une délégation menée par Averell Harriman§
comprenant des anglais parti pour Moscou, le 2 Juillet, Khrouchtchev fit un discours à Berlin
où il applaudit le discours de Kennedy, et proposa un pacte de non-agression.
Le 15 la délégation arrive à Moscou, les discussions son âpres, mais Harriman§
a déjà négocié avec les Russes. Considérant les inspections comme de
l'espionnage, l'idée d'un arrêt total des essais est éliminée directement. Pour
la non-agression Harriman§
promit d'en discuter avec les alliés. Un traité fut signé sur l'interdiction
des essais dans l'atmosphère, de plus, les Etats Unis essayeraient de faire
signer la France ,
et les Russes la Chine ,
avec qui les relations n'étaient pas parfaites. Khrouchtchev fit applaudir Harriman§
et promit d'en discuter avec ses alliés.
(P812-5. L 'interdiction des essais au parlement.–815)
Kennedy réussit à
convaincre le sénat, l'opinion publique et les chefs d'état major du bien fondé
du traité. Les militaires y voient, par l'interdiction des essais dans
l'atmosphère, un encouragement aux essais souterrains. Le 24 Septembre le sénat
ratifie le traité.
(P815-6. Poursuite du voyage.–819)
De Gaules refuse de
signer le traité, car il considère qu'il n'est avantageux, que pour les Russes
et les Américains, qui possèdent un arsenal nucléaire suffisant, et veulent
empêcher les autres pays de les rejoindre. La Chine non plus ne signe pas. Quant au pacte de
non-agression il est rejeté car il n'apporte aucune sécurité.
(P820-7. La détente : possibilités et limites.–823)
Pour améliorer la détente
plusieurs idées : coopération russoaméricaine
pour aller sur la lune; installation du téléphone rouge; en Octobre, ajout au
traité de l'interdiction de placer en orbite autour de la terre, tout objet
porteur d'armes de destructions massives; autorisation de vente à l'Union Soviétique, des surplus
de blé. Mais les deux pays restent fondamentalement opposés.
(P824-XXXV.
La bataille pour l'égalité des droits. 1.
Vers la lumière.–827)
Le noir aux Etats Unis
est l'homme invisible. En 1909, création de l'Association nationale pour le
progrès des gens de couleur, NAACP. La deuxième guerre mondiale, appelle les
noirs américains à combattre l'idée d'une race supérieure, alors qu'ils sont
considérés comme inférieurs dans leur propre pays. En 1954 la ségrégation est
mise hors la loi dans les écoles, et en 1957 le congrès donne au ministère de
la justice, les pleins pouvoirs pour imposer, la déségrégation scolaire et les
droits civiques. Or en 1960, il n'y a que 0.16% d'étudiant noirs, dans les
écoles des états de l'ancienne confédération. Boycottage des autobus par les
noirs, au cours de l'hiver 56-57. Arrivée de Martin Luther King, qui prêche l'évangile de
la non-violence. En Février 1960, au collège de Greensboro, en Caroline du Nord,
quatre étudiants noirs inaugurent le sit-in à la cantine, où, on refuse de les
servir.
(P828-2. Kennedy et les droits civiques.–831)
Kennedy, dès les années
30, avait participé au mouvement pour les droits civiques, et son aide pour
faire libérer MLK de prison, lui avait voulu les voix des noirs pour
l'élection. Mais une fois élu, il ne pouvait pas s'attaquer directement aux
droits civiques, car cela aurait bloqué les autres avancées comme, les lois sur
l'enseignement et le minimum vital, qui devraient profiter directement aux
noirs.
(P831-3. La tactique de 1961.–836)
Kennedy fit nommer
quelques noirs, aux postes importants de l'administration, mais occupé par tous
les problèmes de l'année (baie des cochons, Laos, Berlin, reprise des essais
nucléaires), il chargea son frère Robert§ de s'occuper du problème
des droits civiques, avec deux axes, accès à l'éducation et droits civiques. Il
se concentra sur le droit de vote car si les noirs votaient dans le Sud, les
programmes politiques changeraient. Il persuada les organisations noires
d'entreprendre une tournée, pour inscrire les noirs sur les listes électorales.
Ces missionnaires rencontrèrent une forte opposition, obligeant même en Mai,
l'envoi de 600 policiers fédéraux à Montgomery, pour les protéger. Bobby§
s'attaqua aussi aux lignes de bus, qui pratiquaient la ségrégation dans les
bus, et dans les services étapes.
(P836-4. Rapport de la commission.–839)
Pour les états du Nord,
il fallait s'attaquer au logement, mais globalement 61 n'apporta pas d'avancées
majeures, car les lois ne passaient pas.
(P839-5. La bataille d'Oxford.–847)
Le 20 Janvier 1961, James
Meredith,
ancien combattant noir, fait une demande d'admission à l'Université du
Mississippi, il est refusé, avec l'aide de la NAACP , il porte plainte devant le juge fédéral,
sa plainte est rejetée. Il fait appel à la 5ème cour, qui lui donne
raison en Juin 62, confirmé par la cour suprême. Le gouverneur du Mississippi, Ross Barnett, refuse la décision de
justice, Robert Kennedy§ lui téléphone, pour lui
dire qu'il n'a pas à s'opposer à une décision fédérale. Le 20 Septembre James Meredith accompagné de policiers
fédéraux, se voit refuser son admission, les discussions s'enveniment. Bobby§ assigne en justice trois
dirigeants de l'université pour injure au tribunal. Lorsque Meredith se représente à
l'université, sous les injures de la foule, il est encore refusé. Puis JFK
appelle Barnett
pour savoir ses intentions, s'il compte encore s'opposer aux ordres de la cour?
Peut-il maîtriser la population? Doit-on s'attendre à une bataille rangée? Meredith se rend à l'université
accompagné de fédéraux, le soir, la foule menaçante se presse autour de
l'université, injuriant et jetant différents objets durant une heure et demi,
puis faisant mine de s'avancer, la police envoi les lacrymogènes, certaines personnes
dans la foule ont des fusils, la bataille fait rage jusqu'à l'arrivée d'une
unité de la garde nationale. Il y eut des centaines de blessés, en particulier
dans les rangs des fédéraux, et deux morts, dont un journaliste français. Les
troupes stationnèrent, sur le campus pendant des semaines, et les fédéraux,
accompagnèrent Meredith
pendant plusieurs mois. Il fut isolé pendant toute sa scolarité. Cette affaire
eut un profond retentissement en Afrique, où Sekou Touré§
et Ben Bella
refusèrent le ravitaillement des avions soviétiques, durant la crise des
missiles trois semaines après.
(P848-XXXVI.
La révolution noire. 1.
Nouvelle orientation de la législation.–851)
Il n'y à pas eu beaucoup
de progrès pour la condition des noirs en1962. La commission des droits
civiques fait un rapport condamnant ce qui se passait au Mississippi, violences
et intimidations des défenseurs des droits civiques au mépris de la loi
fédérale.
(P851-2. Fédéralisme et liberté.–854)
Etat des lieux dans le
Mississippi, difficulté d'intervenir contre le racisme quotidien ancré dans les
mentalités, la police, la justice, les employeurs, l'école, le logement,… pas
assez flagrant pour pouvoir intervenir au niveau fédéral.
(P854-3. La rage intérieure.–860)
Le mouvement noir se
radicalise. En Avril 63 à Birmingham en Alabama les manifestations pacifiques
se multiplient, interdites par le commissaire de police, Eugène Connor, qui envoie les chiens et
multiplient les arrestations. Le samedi 4 Mai, les journaux publièrent la photo
d'un chien se jetant sur une femme noire. Burke Marshall se rend sur place mais
constate l'impasse, Mc Namara§ et Dillon§
discutent avec les chefs d'entreprises, Kennedy envoi les troupes fédérales en
Alabama, Bob Kennedy§ reçoit une délégation de
noirs, qui se solde par un échec.
(P860-4. Le président prend la tête du combat.–864)
Des manifestations ont
lieu dans tous les états de l'ancienne confédération, 14 000 manifestants
furent arrêtés au cours de l'été 63, les troupes fédérales doivent intervenir à
l'Université d'Alabama, contre le gouverneur George Wallace qui refuse l'inscription
d'étudiants noirs. Le 12 Juin Kennedy donne un discours télévisé dénonçant
l'Amérique, qui se prétend terre de liberté, mais qui la refuse aux noirs. Le
même soir Edgar Evers,
directeur de la NAACP
du Mississippi et son conseiller, sont tués à Jackson. Le 19 Juin le président
envoi un projet de loi sur les droits civiques au Capitole. Il se met à dos une
partie de son électorat, et les plus extrémistes des militants noirs.
(P865-5. Nous triompherons.–869)
Le 22 Juin, la veille de
son départ en Europe Kennedy invita les militants des droits civiques, à une
réunion (MLK, Philip Randolph,
Whitney Young, Roy Wilkins,
James farmer de CORE). Il se dit d'abord, que les droits
civiques devaient se gagner au congrès, et pour cela il fallait éviter de
donner du grain à moudre aux opposants, et en particulier remplacer la marche
sur Washington, par un rassemblement au Mémorial Lincoln. Il eut lieu le 28
Août avec 250 000 personnes et dans la dignité, MLK y fit son discours "I
had a dream…".
(P869-6. La révolution.–873)
Le projet de loi prend
forme, avec une commission pour l'égalité devant l'embauche, avec possibilités
de recours juridique, le ministre de la justice avait qualité pour intervenir
devant les tribunaux fédéraux, dans n'importe qu'elle affaire touchant aux droits
civiques. La commission des lois l'approuva le 29 Octobre, et la renvoya devant
la chambre le 20 Novembre, qui la vota en Janvier 1964. Cependant cette loi eut
plus d'effets dans le Sud, où la séparation noirs/blancs est plus nette, mais
dans le Nord la ségrégation est plus économique que raciale, entre les noirs
éduqués et ceux des ghettos des grandes villes.
(P874-XXXVII.
Automne 1963. 1. Tournée dans
l'Ouest.–877)
Au début du mois d'Août
63 Jacqueline accoucha avant terme d'un garçon, Patrick Bouvier Kennedy qui
mourut au bout de 39 heures. Avec le projet de loi sur les droits civiques, la
côte de popularité de JFK avait baissé, en particulier dans le Sud, Barry Goldwater candidat républicain, multipliait les
attaques. John Kennedy partit pour une tournée dans l'Ouest, dans onze états,
dont huit l'avait mis en minorité en 1960. Ses discours portaient; sur la
protection des richesses naturelles; sur l'interdiction des essais nucléaires
et sur la paix dans le monde. L'accueil dans les différentes villes, était de
plus en plus chaleureux.
(P877-2. L 'impasse vietnamienne.–881)
En 1962 les rapports sur
le Sud Viêt-nam, de l'ambassadeur Frederick
Nolting, et du général Paul Harkins, étaient optimistes et soutenaient l'action
de Diem§.
Kennedy débordé de travail, avait laissé cette affaire à Mc Namara§. Mais les journalistes
américains au Viêt-nam, donnaient une autre version des faits, décrivant, Diem§ comme
un despote, et le harcèlement du peuple des campagnes. Début 63 les événements
donnent raison aux journalistes. Le 2 Janvier à Ap Bac, à 75 Km de Saigon, les troupes du Viêt-cong, en
infériorité numérique, réussissent à s'échapper en abattant cinq hélicoptères,
et trois conseillers américains. Mais Hilsman et Edward
Lansdale vétérans des guerres de Birmanie, Malaisie et
Philippines soutiennent, que l'on n'applique pas la bonne méthode pour lutter
contre la guérilla, et que le gouvernement légitime doit se faire le défenseur
d'une cause sincère, qui présente pour le peuple plus d'attraits que le
communisme.
(P881-3. Les bouddhistes.–885)
Un groupe de bouddhistes
se rassembla à Hué, pour protester contre les ordres de Diem§,
leur interdisant de déployer leur étendard, à l'occasion du 2587ème
anniversaire de la naissance de Bouddha. Les troupes de Diem§
tirèrent sur la foule, laissant un amas de cadavres et de blessés. Diem§
n'exprimant aucun regret, des bonzes bouddhistes s'arrosent de pétrole, et se
suicide par le feu, les étudiants se joignent au mouvement de protestation. A
Washington on se rend compte de la folie du gouvernement de Diem§.
Nolting
est remplacé à l'ambassade, par Henry Cabot Lodge, officier de liaison avec l'armée française
durant la seconde guerre mondiale, républicain, et opposé à Kennedy dans
plusieurs élections.
(P885-4. Le bruit de la révolte.–889)
Avant l'arrivée de Lodge, Diem§
fait détruire des pagodes, certains généraux et membres du gouvernement,
désavouent Diem§ qui fait emprisonner des étudiants. A
Washington, les rapports sont contradictoires et on ne sait plus quoi penser.
(P889-5. La chute de Diem§.–892)
Lodge à un mauvais contact avec Diem§
et Nhu,
il conseille d'augmenter la pression, et de supprimer l'aide américaine, car la
situation empire. Le 1er Novembre 1963 l 'armée se soulève, Diem§
et Nhu sont
assassinés.
(P892-6. Troubles dans l'hémisphère.–896)
L'influence de Castro sur l'Amérique latine a
diminué, de par son refus de l'alliance pour le progrès, et la crise des
missiles l'avait fait apparaître comme le jouet des soviétiques. Kennedy
refusait d'aider Cuba tant qu'il ne se séparerait pas de l'influence
soviétique, et qu'il ne signerait pas le traité d'interdiction des expériences
atomiques. Pour le reste, l'alliance pour le progrès n'ayant pas portée tous
ses fruits, on créa en Novembre 63 le Comité interaméricain de l'alliance pour
le progrès. Le 25 Septembre 1963, les militaires de la République Dominicaine
renverse Juan Bosch,
pour Duvalier,
une semaine plus tard, un coup d'état militaire au Honduras, renverse Ramon Villeda Morales, Kennedy rappelle les ambassadeurs.
Mais la plupart des pays d'Amérique latine avaient atteint les objectifs fixés
à Punta del Este.
Kennedy veut créer un sous-secrétariat d'état chargé des affaires
interaméricaines.
(P896-7. Révolution dans la politique fiscale.–902)
A partir de l'automne 62, l 'administration est pour
l'acceptation délibérée de déficits budgétaires. Kennedy était pour diminuer
les impôts, sans trop diminuer les dépenses gouvernementales, tant que le
chômage resterait élevé. Les opposants trouvaient aberrant de ne pas diminuer
le déficit public. Certaines fortunes des Etats Unis ne payaient pratiquement
pas d'impôts. Certaines régions (ex-houillères,
…) se trouvant dans la misère économique, pas d'éducation…, on créa des
organismes gouvernementaux chargés de trouver des solutions avec la population.
A part le comité pour la délinquance juvénile (à Harlem, …) cela n'eut pas
beaucoup d'effets.
(P902-8. Guerre à la pauvreté.–907)
Il existe une misère
inhérente aux USA, Roosevelt§ lors de son discours
inaugural déclarait qu'il y avait un tiers de la population mal logé, mal
nourri, mal vêtu, …, mais la crise, puis la guerre, mirent le problème de coté.
En 1949, création du sous-comité consacré
aux familles économiquement faibles, qui démontra la persistance de la misère.
En Janvier 56 Averell Harriman§
remis un rapport, où il considérait la misère distincte du chômage. En 1962 Michael Harrington publie "The other America", qui donne
un visage au rapport de Harriman§.
En 63, Kennedy décide d'accompagner la réduction d'impôts, d'un programme
contre le paupérisme. En Novembre 63, il dit à Heller§
que dans son message sur "l'état de l'union" de 1964, il
déclencherait la guerre à la misère. Sa politique avait permis, la plus longue
période de croissance économique en temps de paix. La production nationale
brute augmentait de 5.6% l'an, les salaires n'avaient jamais été aussi haut et
n'augmentaient pas plus vite que la productivité, et les déficits de
l'administration commençaient à stagner (3,9 milliards en 1961; 6,4 en 1962; et
6,3 en 1963). On avait les moyens de s'attaquer à la misère.
(P907-9. Le familier de la nuit.–911)
Fin Octobre, le président
fit un discours à l'Hamherst College, sur la poésie et le
pouvoir. 63 avait été une bonne année, et il voyait venir 64 avec plaisir : la
promulgation des droits civiques; réduction des impôts; lutte contre la misère;
les lois sur l'éducation et la sécurité sociale; poursuite de la paix. Au-delà
du pacte d'interdiction des essais nucléaires; le progrès de "l'Alliance
pour le progrès"; une visite à De Gaules en Février; un voyage avec
Jacqueline en Extrême Orient. Rusk§ devait quitter le
département d'état, et être remplacé peut-être par Mc Namara§. Il y aurait peut-être
une visite en Union Soviétique, si les relations s'amélioraient. Et les
élections présidentielles à l'automne qu'il pensait gagner aisément, et il
pourrait lors de son deuxième mandat, s'occuper des graines qu'il avait
plantées pendant le premier. Lyndon
Johnson§ se lassait un peu de son
poste de vice-président, Kennedy se tourna vers lui, dans son état le Texas,
les démocrates étaient divisés. En se rendant lui-même au Texas pour démarrer
la campagne présidentielle, il pensait pouvoir apaiser les luttes intestines.
Le 21 Novembre, il s'envole avec Jackie
pour le Texas, avec des arrêts prévus à San-Antonio, Houston, Dallas et Austin.
(P911-10. Dallas.–917)
Quatre semaines
auparavant, Adlaï Stevenson§ s'était rendu à Dallas
pour une réunion, à l'occasion de la journée des Nations Unies. L'extrême
droite tint une contre-réunion et vint
perturber celle de Stevenson§ en le huant et lui
crachant au visage. Jusqu'en 1940, Dallas était une petite ville, puis la
découverte d'un gisement de pétrole fait doubler sa population en vingt ans et
en fait une ville prospère. Mais le Texas, est l'état où le pourcentage
d'homicide est le plus élevé. A Dallas certaines années, on tut plus que dans
toute l'Angleterre. Au début de l'après-midi du jeudi21, il s'arrêta à San
Antonio, puis à Houston ou l'accueil était moins farouche qu'on aurait pu s'y
attendre. Le soir il coucha à Fort
Worth. Le lendemain vendredi 22 Novembre, le Dallas Morning News était très virulent vis
à vis de Kennedy, le traitant de pro communiste, malgré la tension, John et
Jacqueline prennent la décapotable depuis l'aéroport, la foule s'épaissit, et
devient de plus en plus enthousiaste, à mesure que l'on s'approche du centre
ville. La voiture tourne dans Elm
Street, passe à coté du dépôt de livre de la Texas School. Des coups de feu se détachent
nettement sur le bruit du moteur, John Fitzgerald Kennedy s'écroule mort.
(P917-11. Les tambours de Washington.–922)
Schlesinger§ était en train de boire
un verre avec Galbraith§ lorsqu'il apprit la
nouvelle. L'avion arriva à la base d'andrews,
accueillit par Mc Namara§,
Harriman§,
Schlesinger§,…, puis on emmena le
cercueil à l'hôpital. Il y eut une messe le lundi matin, à la cathédrale St Andrews, et il fut inhumé au
cimetière d'Arlington.
Mis à part au Texas, le monde entier pleura John Fitzgerald Kennedy, en particulier
en Afrique. Partout dans le monde, il y eut des manifestations de tristesse et
de condoléances.
(P925- Annexes.–942)
(P925- Le président.–927)
L'élection.
Le président détient le
pouvoir exécutif, élu pour quatre ans rééligible une fois, le mardi qui suit le
premier lundi de Novembre, par les grands électeurs de chaque état (chaque état
vote pour un seul candidat).
Les candidats des deux
grands partis (républicains, démocrates), sont élus au cours d'une convention,
qui siège en Juin-Juillet, dans une
grande ville du pays.
Chaque état envoie ses
délégués à la convention, parfois élus par les membres du parti, parfois
désignés par le comité exécutif du parti de l'état qui élit le candidat à la
majorité.
Le président entre en
fonction le 6 Janvier, son rival, par usage, prend la direction du parti battu,
durant le mandat présidentiel.
Les pouvoirs présidentiels.
1- Exécution des lois.
2- Nomination de
fonctionnaires.
3- Direction de
l'administration.
4- Décrets de grâce et
d'amnistie.
5- Conduite de la
politique étrangère, après avis du sénat.
Contrôle du
congrès
1- Ajourner les chambres.
2- Prolonger la durée des
sessions.
3- Adresser des messages.
4- Opposer son veto aux
projets de loi et résolutions du congrès (Possibilité de contrer, s'il y a une
majorité de deux tiers par état).
Pouvoir du congrès.
1- Contrôle des dépenses.
2- Accord du sénat, pour
les postes supérieurs de l'administration, pour la ratification des traités,
pour entreprendre une guerre.
(P928-Le gouvernement fédéral.–931)
Neuf départements qui possèdent plusieurs
commissions
1- Département d'état :
Ministère des affaires étrangères, intermédiaire entre le président et le
congrès, intermédiaire entre le président et les 50 états, conservation des
archives, publication des lois.
2- Département du trésor
: Ministère des finances, dirige une infinité d'organismes des gardes côtes
jusqu'aux services secrets, bureau des narcotiques, banques et entreprises
publiques.
3- Département de la
défense.
4- Département de la
justice (Attorney général) : Administration judiciaire et pénitentiaire, police
fédérale (FBI).
5- Département des
postes.
6- Département de
l'intérieur : Conservateur des richesses nationales (terre, mines, irrigation),
administrateur de différents organismes (chasse, pêche, parcs nationaux, …).
7- Département de
l'agriculture.
8- Département du
travail.
9- Département du
commerce : S'occupe aussi des transports.
10- Département de la
santé, de l'éducation et du bien-être.
(P932-Le pouvoir législatif.–934)
Le congrès est composé :
- Du sénat, dirigé par le
vice-président, avec deux sénateurs par états élus pour 6 ans (remplacés par
tiers tous les deux ans).
- De la chambre des
représentants, députés (un député pour 300 000 citoyens, élu pour deux ans).
(P935-Le pouvoir judiciaire.–936)
Tribunaux fédéraux et tribunaux d'états
- La cour suprême
fédérale, vérifie la constitutionnalité des lois, juge les litiges mettant en
cause un ambassadeur, un état ou un ministre, et juridiction d'appel en dernier
recours.
- Tribunaux d'états,
indépendants, composés des tribunaux de paix (civil et criminel), des tribunaux
de comté (criminel et civil), des cours d'appel et des cours suprêmes.
(P937-Le gouvernement des états.–937)
Le pouvoir législatif est
confié au sénat et aux chambres des représentants de chaque état. Le pouvoir
exécutif est détenu par le gouverneur.
(P939-La constitution.–940)
Déclaration d'indépendance
le 4 Juillet 1776.
1er
amendements 1791 : liberté de parole et de religion, 2ème amendement
1791 : milices et port d'armes, 18ème amendement sur la prohibition
établie le 16 Janvier 1920, et arrêtée par le 21ème amendement le 5
Décembre 1933.
Who's who.
Conrad Adenauer : Chancelier d'Allemagne
de l'Ouest.
José Orlich Balmarich
: Président du Costa Rica.
Hastings Banda : Président du Nyassaland.
Douglas Battle : Gouverneur de Virginie.
David Bell§
: Harvard, professeur d'économie, a dirigé la mission Ford au Pakistan,
ministre du budget puis directeur de l'AID
sous Kennedy.
Ahmed Ben Bella
: Président algérien après l'indépendance.
Bétancourt
: Président du Venezuela.
Houphouët Boigny
: Président de la Cote
d’Ivoire.
Juan Bosh : Dictateur de St Domingue.
Chester Bowles§
: Fondation Rockfeller, sous-secrétaire aux affaires étrangères, puis ambassadeur en Inde sous Kennedy.
Willy Brandt : maire de Berlin Ouest.
Burnham : Président noir de la Guyane anglaise.
Paul Butler : Président du comité national démocrate.
Alberto Lleras Camargo
: Président de la Bolivie.
Paul Douglas
: Sénateur démocrate de l'Illinois.
Duvalier : Dictateur de St Domingue, remplaçant de Bosh, le 25 Septembre 1963.
Edgar Evers : Directeur de la NAACP du Mississippi,
assassiné avec son conseiller le soir du 12 Juin 1963 à Jackson.
Thomas Fineletter : Secrétaire à l'aviation
sous Truman.
John Fox : journaliste du Boston Post.
Albert Gore : Du Tennessee.
Seymour Harris : économiste de Harvard.
Jimmy Hoffa : Syndicat des camionneurs.
Edgar J Hoover : FBI.
Jacob Javits : Républicain de New York.
Robert Kennedy§
: Frère cadet du président, a travaillé à la commission antiracket, puis
ministre de la justice sous Kennedy.
Henry Cabot Lodge : Officier de liaison avec
l'armée française durant la seconde guerre mondiale, républicain et opposé à
Kennedy dans plusieurs élections, remplaçant de Notling à l'ambassade de
Saigon.
Eugene Mc Carthy
: Sénateur du Wisconsin.
James Mc Gregor
Burns : Spécialiste de science
politique.
Harold Mc Millan : Premier ministre
britannique.
Robert Mc Namara§
: Harvard, Michigan, Université de Californie, lieutenant colonel d'aviation
pendant la deuxième guerre puis travail chez Ford, Militant des droits
civiques.
André Malraux : Homme politique français, ami
de JFK et Jacqueline.
NKrumah
: Président du Ghana.
Frederick Nolting : ambassadeur au Sud Viêt-nam.
Julius Nyerere
: Président du Tanganyika.
Borg Oliver : Président de Malte.
Janio Quadros
: Président du Brésil.
Ramfis :
fils de Trujillo,
dictateur de St Domingue.
Franklin Delano Roosevelt§
: Président démocrates des Etats Unis de 33 à 44 (durant la seconde guerre
mondiale), auteur du New Deal, mort en 45.
Walt Rostow§
: chargés sous Kennedy des questions de sécurité nationale à la Maison Blanche ,
puis des questions politiques au département d'état.
Dean Rusk§
: Professeur de science politique, armée de terre en extrême orient,
département d'état et fondation Rockfeller.
John Sherman Cooper : Républicain
du Kentucky.
Theodore Sorensen§
: Etude à Harvard, professeur à l'Université du Nebraska, adjoint de Kennedy en
53, puis conseiller particulier à la Maison Blanche , et auteur de ses discours
Stuart Symington : Missouri, candidat
démocrate pour les élection de 1960.
Trujillo
: dictateur de St Domingue.
§
Eisenhower : Président républicain sortant en 61.
§ Adlaï Stevenson : Minnesota, candidat démocrate en 56,
ambassadeur aux Nations Unies sous Kennedy.
§ Theodore
Sorensen : Etude à Harvard,
professeur à l'Université du Nebraska, adjoint de Kennedy en 53, puis
conseiller particulier à la
Maison Blanche , et auteur de ses discours
§
Richard Goodwin : Conseiller de Kennedy, auteur de ses discours.
§
Myer Feldman : Conseiller de Kennedy, il lui prépare ses
discours.
§ Robert Kennedy : Frère cadet du président, a
travaillé à la commission antiracket, puis ministre de la justice sous Kennedy.
§ Franklin Delano Roosevelt : Président démocrates des Etats Unis de 33 à 44 (durant la seconde
guerre mondiale), auteur du New Deal, mort en
45.
§ Robert Mc Namara : Harvard, Michigan, Université de
Californie, lieutenant colonel d'aviation pendant la deuxième guerre puis
travail chez Ford, Militant des droits civiques.
§ David Bell : Harvard, professeur d'économie, a
dirigé la mission Ford au Pakistan, ministre du budget puis directeur de l'AID sous Kennedy.
§ Dean Rusk : Professeur de science
politique, armée de terre en Extrême Orient, département d'état et fondation Rockfeller.
§ Chester Bowles : Fondation Rockfeller,
sous-secrétaire aux affaires étrangères,
puis ambassadeur en Inde sous Kennedy.
§ Walt Rostow : Chargés sous Kennedy des questions de
sécurité nationale à la
Maison Blanche , puis des questions politiques au département
d'état.
§ Kong Le : Jeune capitaine
parachutiste, laotien et indépendantiste.
Inscription à :
Articles (Atom)