La chasse aux papillons 29/07/09

Info midi, il y a quoi manger ?
Spécial dédicace, je suis exécrable.
Il va vraiment falloir faire des progrès, tenir le sevrage.
Bon pour un petit repos avant de speeder le temps de compter jusqu'à trois vu que je ne peux pas compter sur toi.

La chasse aux papillons 28/07/09

Honnêtement, je ne sais plus quoi.
Il faut que j'aille bouffer un peu quand même.
Tout cela est très mauvais, on triche éhontément.
Elle ignore ce que son être profond désire.
Chicoutimi.

La chasse aux papillons 27/07/09

Exactement comme De Niro dans "Taxi driver".
Discours pré-formatés.
C'est moi la plus belle du quartier.
Je vais faire un cimetière de cactus.
On se fait baiser par les petits détails, les gros feraient trop mal.
J'ai oublié de mettre les pointillés.

La chasse aux papillons 26/07/09

Comme je disais, c'est vraiment de la saloperie.
Je ne comprends rien aux signes, quand vous aurez fini de vous foutre de ma gueule vous préviendrez.
Nous voilà revenu au milieu de nulle part, fait chier !

La chasse aux papillons 25/07/09

Et au cas où il y ait un Dieu, n'oubliez pas de m'enterrer avec un gun chargé, merci.
On file un mauvais coton.
Je ne sais pas ce que tu attends, mais tu ferais mieux de te magner le cul avant que tout espoir soit parti.

La chasse aux papillons 24/07/09

Nous avons besoin d'une autorisation dûment écrite et signée.
Pourquoi parle-t-on de cœur alors que ça se passe dans l'estomac ?
C'était quoi ce truc de l'otarie qui applaudit ?
Pour éviter de se jeter à l'eau.
Et si l'on effleure est-ce qu'on la cueille ? Et si on l'accueille, où est-ce que vont les fleurs ? Et pourquoi tous ces pleurs comme devant un cercueil ? Et pourquoi ces feuilles qui racontent le deuil des espoirs, des nos actes manqués même pas essayés.

La chasse aux papillons 23/07/09

Et des petites couettes en tire-bouchon.
Le sommeil du juste, juste des excuses.
Il fallait que je mette des lignes, alors j'écris n'importe quoi.
Finir la page, se sortir les doigts du cul puisqu'on n'est vraiment rien sans ailes.

La chasse aux papillons 22/07/09

Jouer sa vie sur une coccinelle.
Toute l'histoire se répète, exactement toute, sauf que ça se joue plus vite et le désert est toujours là.
Il ne faut pas que je sois méchant.
To be or not to be, c'est toujours la question.
Il pleut quand je m'en vais, la guerre est déclarée.

La chasse aux papillons 21/07/09

Pour quelques lignes de plus, laisser la lumière allumée.
Vas-y Léo, putain ! Relève le niveau.
Dieux précolombiens à l'air féroce; Créatures des profondeurs; Trapèze bleu sur l'écran; Un vairon à la chanson.
Si tout ce qui n'est pas dieu est diable, alors c'est sataniste.
In gold we tru$t.

La chasse aux papillons 20/07/09

On a du mal à encaisser l'échec.
Eric Clapton : "Layla".
Entendre son nom dans une si belle bouche.
La course à l'éléphant.
Voir ce qu'on a déjà, essayer de trouver mieux.
J'ai réussit ma première omelette.

La chasse aux papillons 19/07/09

La maternité a du nous l'enlever du circuit.
Tant de beauté réunit en un seul endroit, il doit y avoir un vice caché, ou alors un écrou.
En avoir ne fait peut-être pas le bonheur, mais le manque fait souvent le malheur.

La chasse aux papillons 18/07/09

Nous voilà rendus, comme dégueulés du ventre de la vie.
Peu te lâcherons autant de signes.
On va aller cueillir les oranges, il ne faut pas louper la saison.
Quelques beaux yeux comme ça.
C'est rigolo de perdre les gens avant de les avoir.
Heureusement que le passé n'existe pas.
Je vis sur une planète qui voyage dans un système solaire en grande banlieue de la galaxie.
Ils nous ont abandonnés, vraiment pas rentable !
Foutez-la vous au cul votre indulgence.

La chasse aux papillons 17/07/09

Sept heures et demi, tu fais les pâtes, can't runaway from yourself.
La frustration engendre la création, pas sûr.
Tu sais que tu vas leur manquer.
Bon, il ne manque plus que le dessin.
Il reste un peu de sel sur mes lèvres.
Pour faire confiance à son instinct, il faut agir avant la première pensée.
En attendant que tout soit fini, il me reste pas mal de boulot.
C'est de la bonne viande, que du muscle, mais elle n'a pas le gras orange.
Range-moi dans un coin et tu me sortiras quand tu en auras besoin.

La chasse aux papillons 16/07/09

Verser le citron en pression, ça fait des bulles, on dirait une potion de sorcière.
Si je sors hier, est ce que j'écris ça ?
La leçon n'était pas finie, et toi qui croyais que t'étais le professeur.
Caca d'oie cerné de vert bouteille.
C'est sûr, si tu ne te motives pas dans la journée.

La chasse aux papillons 15/07/09

San-A : "Elle ferme un court instant les yeux, comme pour puiser du courage dans la nuit de son être."
Me voila à donner des leçons de relations sociales ! Qui aurait pu croire ça ?
Je ne sais pas de quoi tu parles.
Je ne sais pas si il va tenir une semaine.
Les jeux d'ivrognes font rire les enfants.
Il ne faut pas leur proposer, vous obtiendrez une négation, il faut leur imposer. Le refus doit nécessiter une démarche volontaire.
C'est un animal sauvage, ni une otarie savante de cirque, ni un rat de laboratoire.
Peut importe où, la question est avec qui ?
Quand les odeurs font tenir.
Descendre le cheval d'un étage.
Question de cigarettes.
Traitement des eaux, basses insultes.
Si ça passe dans un sens, un jour ou l'autre ça passera dans l'autre.
Dans le train ou ailleurs.
Peut-être une fois, il faudrait tout ranger, organiser, ou alors, laisser tout comme ça avec la beauté du spontané, si jamais elle existe.
Intérêt, ignorance, discrétion ou fixation ?

La chasse aux papillons 14/07/09

Il y avait un mec déguisé en porte-manteau, encore un tricheur.
C'est trop facile de replonger.
Marcher à travers la jungle, les égratignures sont là pour témoigner.

La chasse aux papillons 13/07/09

À défaut d'éteindre le feu dans tes fesses, je suis allé voir le feu d'artifice.
Quel étrange processus, le lien n'est pas complètement défini.
Après il faudra redormir pour éviter de tricher complètement.
Son con me plaît tellement.
Complet, tu mens, il en manque toujours un bout.
Tu joues au bout de la nuit, tu mens aux premiers rayons, et c'est ton ventre qui paye.
Ça le travaille et c'est normal, cette histoire de couleur.
Bonne nuit. Mon cul ! Hypocrite, tu ne le penses pas.
Elle est salée, laisse aller, c'est ses larmes qui ont coulées, elle l'a oublié avant de se coucher.

La chasse aux papillons 12/07/09

Je me rappelle de cette radio où les gens râlaient contre tout. C'est un peu fatiguant, mais ça permet de rester en éveil.
Je ne suis pas là pour t'emmerder.
Je devrais monter une agence matrimoniale, je me ferais un fric fou.
Ma plus belle leçon m'a été donnée par une gamine de quatre ans.
J'ai du me cogner je ne sais où.
Qui est-ce qui avait raison sur toute la ligne ? À part ça, ça fait la gueule bien que ça n'ait pas eu à se sacrifier.
J'étais venu pour avoir quelques minutes d'intimité avec toi.
Comment puis-je avoir de l'inspiration si je ne sens pas ta respiration.

La chasse aux papillons 11/07/09

C'est l'histoire d'un mec qui écrit son amour, c'est l'histoire d'une femme qui aime l'autre. L'homme, son dernier mot sera panache, la femme aura l'impression qu'on lui a volé sa vie.
On vient chercher le calme au vert.
Là où il n'y a pas de caméra de surveillance.
Là, il n'y a rien pour toi, tout ce qui te concerne est entre toi et moi.
Un flux ensemble.
Ne fais pas ces yeux furibonds.
Gloire à San-A au plus haut des pieux.

La chasse aux papillons 10/07/09

J'ai un océan dans la tête.
Je tiens à remercier Esméralda Villalobos.
Des fois t'as des trucs importants à faire.
J'ai voyagé dans le coffre à bagages.
On n'allait pas le bouger.
Et, si pour une fois on essayait d'écrire droit.
Tu descends pour dire la vérité.
Elles sont comme un lapin prit dans les phares, subjuguées par le danseur.
Tout s'est décidé très vite.

La chasse aux papillons 09/07/09

Elle a des gambettes comme une allumette.
Il y a trois danseuses, la blonde a l'air la chef et elle a un cul, mais un cul, la brune a sa peau très blanche qui la rend terriblement désirable et des seins, ce qui est rare pour ce genre de danseuse, tiens ! Pour une fois, je n'ai pas remarqué la rousse.

La chasse aux papillons 08/07/09

Je suis en retard pour le bonheur.
Un glaçon, et quoi de plus ?
Vous avez la pression et sans faux col.
Moi, si j'étais le bon Dieu, je serai un gros con.
Des mots pour le mal, rien pour le bien, les mots l'abîmeraient, laissons-le vivre sa vie.
Tu as loupé l'embranchement et sur cette route, on ne peut faire demi-tour.
Crois-tu que de brûler des lignes de N et de reproches arrange les choses.
La plainte d'un con après ses doléances.

La chasse aux papillons 07/07/09

Quatorze visites, j'éclate tous les records.
Il faut bien que quelqu'un occupe cette case.
C'est usant, il faut toujours être vigilant. Oh merde ! Elle est revenue ! Sort-toi de là !
Interdit en salle aux moins de seize ans.
Ce que je ressens est entre nous, pas un événement public.
Des fois on croise un sourire qu'on ne reverra plus jamais.
Domicilié entre tes cuisses. Et mes idées sont des abysses. Tout nettoyer pour que ça coulisse, et à la fin crier bis. N'est ce pas là le début du théâtre.

La chasse aux papillons 06/07/09

J'ai des rots de melon.
J'écris son nom en Grec.
Connaissez-vous l'ours qui ne sait pas dire "radiateur" ?
J'ai besoin d'une forêt, de l'ombre des arbres et de la lumière à travers le feuillage.
Les bruits tournent dans ma tête comme un carrousel et à la place des chevaux de bois passent le vent, une fanfare lointaine, les clefs des gendarmes, une cloche, un avion dans le ciel ou ailleurs, les sirènes d'urgence, bien sûr quelques oiseaux dont ces cons de tourterelles.
Va chercher le bonheur.
En tous cas elle m'a soigné de l'autre, j'espère que ce n'est pas pour prendre sa place.
J'aimerai bien annoncer une bonne nouvelle à Camille.
Il faut trouver ce dessin de Ganesha avec un léger sourire.
Il faut se perdre quelque part.
En route mauvaise troupe.
Un de plus pour passer de l'autre coté.
Et si le mauve passait mieux que le orange, c'est sûr je n'ai pas fini de me détester, tester sur tout.
Emplacements réservés.
Le citron avec le goût d'olive, ça c'est excellent.
Bien fait pour ma gueule, je n'aurai pas du venir Nanar.
Écouter les discussions de ces messieurs me perturberait dans mon travail.

Kaïdara

Contes initiatiques Peuls
Amadou HAMPÂTE BÂ
Éditions Stock Pocket

Kaïdara

(p243-250) : Avant de Lire Kaïdara.

(p251-342) : Kaïdara.
Hammadi arrive à un carrefour et contemple le levé du soleil, Hamtoudo arrive par un autre chemin et fait de même, puis arrive Dambourou qui les sort de leurs rêveries. La voix de Kaïdara leur dit de chasser et sacrifier, ils brûlent un fourmilier et sous les cendres apparaît une pierre triangulaire qui se soulève découvrant un escalier qui va sous terre. Ils descendent et en bas trouvent trois bœufs qu'ils conduisent à travers une forêt puis un désert, ils rencontrent un caméléon, une chauve-souris et un scorpion qui leur indique une incantation pour trouver de l'eau, apparaît une mare, mais elle est entourée de serpents, puis apparaît un scinque (lézard) qui leur dit de continuer leur chemin. Un petit trou auprès d'un arbre leur donne de l'eau à volonté, à peine vide, il se remplit. Chemin faisant les sylphes leur donnent des conseils, ils croisent une outarde qu'ils n'arrivent pas à attraper, puis un bouc viril, ils trouvent deux arbres, un mort et un vivant à tour de rôle. Ils arrivent ensuite devant une muraille sans porte, au bout de trois jours, un pan de mur disparaît et entrant dans une case, ils découvrent un coq et un vieillard aux jambes serpentiformes. Le vieillard sort faire des courses leur demandant de garder le coq, mais celui-ci trompe leur vigilance et sort dans la cours. Quand le vieillard rentre, il leur demande d'attraper le coq, alors il se transforme en bélier, ils doivent garder le bélier mais il s'échappe dans la rue, quand ils veulent l'attraper, il se transforme en taureau et dévaste le village. Le vieillard dit qu'il faut l'attraper à tous prix, mais les gens du village pense à se sauver et à sauver leurs familles plutôt que de s'unir pour attraper la bête. Alors il sort du village et se transforme en feu qui dévaste toute la contrée, un nuage de cendre qui ressemble au vieux dit aux trois amis de continuer leur chemin. Ils partent, répondent aux questions que leur posent les montagnes, croisent des jets d'eaux, un homme qui ramasse en riant plus de bois qu'il ne peut en porter, puis arrivent devant un mur métallique. Là Kaïdara leur parle et leur donne deux bœufs de plus à chacun et de l'or. Puis ils retournent en surface, en chemin, ils discutent pour savoir ce qu'ils vont faire de l'or, Dambourou veut du pouvoir, Hamtoudo veut un peu plus de richesses et Hammadi des réponses aux questions. Ils arrivent devant un village fermé, on leur dit de s'installer sous les grands fromagers. Là Hammadi voit un vieillard difforme et en guenilles, il prend soin de lui et lui offre ses bœufs et son or en échange de conseils, le vieux accepte et s'en va. Ses amis disent à Hammadi qu'il a perdu sa richesse pour rien. Ils veulent partir, mais Hammadi les en déconseille car le vieux lui a dit qu'il ne faut pas entreprendre un voyage dans l'après-midi lors de l'hivernage. Ils partent quand même, peu après des gens sortent du village interdit de Nana-Kôdo et construisent à Hammadi un abri car les orages approchent. La nuit, il y a de terribles éclairs dont un tue un lion, la lionne pour se venger dévore Dambourou. Le lendemain matin Hammadi rejoint Hamtoudo, ils enterrent leur compagnon, puis continuent leur route jusqu'au fleuve Saldou-Keerol, limite entre le pays de Kaïdara et le pays des hommes. Là un passeur leur demande une mesure de ce qu'ils transportent, Hamtoudo refuse et se noie alors qu'il tente de traverser à pieds. Hammadi traverse et donne deux mesures d'or au passeur qui se transforme en torche humaine et disparaît au milieu du fleuve. Hammadi approche de son village et attend le soir pour rentrer chez lui, il y retrouve ses enfants et sa femme fidèle. Quelques années plus tard le roi décède sans descendance et Hammadi lui succède. Un jour un vieillard en guenille vient au palais pour dîner avec le roi Hammadi. Alors que les gardes le repoussent Hammadi intervient et après le repas se rend compte de son savoir et il lui demande de lui révéler les secrets du pays de Kaïdara : Le caméléon, la chauve-souris, le scorpion, la mare qui ne se laisse pas atteindre, le petit trou qui toujours se remplit d'eau, l'outarde, le bouc viril, les deux arbres mort et vivant chacun leur tour, le coq qui se transforme en bélier, en taureau et en feu, les deux jets qui s'échangent l'eau laissant le troisième puits vide, le petit vieux qui ramassait du bois mort. Puis le vieillard sort une corde qu'il transforme en serpent puis en bâton. Hammadi le reconnaît en tant que maître. Le vieux lui dit qu'il a bien agit avec son or en écoutant les recommandations du vieux sous le fromager et avec le passeur et sa famille. Hammadi le touche avant de reculer, le vieux lui dit qu'il est Kaïdara avant de se transformer en être de lumière et de s'envoler.

(p343-345) : Petite histoire éditoriale du conte Kaïdara…

(p379-396) : Notes annexes de Kaïdara.

Njeddo Dewal, mère de la calamite

Contes initiatiques Peuls
Amadou HAMPÂTE BÂ
Éditions Stock Pocket

Njeddo Dewal, mère de la calamite.


(p9-17) : Introduction.

(p19-21) : Généalogie mythique de Njeddo Dewal d'après la cosmogonie du Mandé.
Guéno, le vide vivant --> Lewrou, la nuit, la lune + Nâ'ngué, le jour, le soleil --> Doumounna, le Temps temporel divin.
Guéno --> Botchio'ndé, l'Œuf merveilleux avec les neufs états fondamentaux de l'existence. Doumounna le couve, il en sort vingt êtres fabuleux, en mélangeant un bout des vingt êtres il en sort Neddo, l'Homme primordial --> Kîkala, le premier homme terrestre et Nâgara son épouse --> Habana-Koel, "Chacun pour soi" --> Tcheli, "Fourche de la route" --> Gorko-mawdo, "le Vieil Homme", le bien + Dewel-Nayewel, "Petite Vieille chenue", le mal.
Le bien --> Neddo-mawdo, "l'Homme digne de considération" --> Grande Audition + Grande Vision + Grand Parler + Grand Agir.
Petite Vielle chenue --> Misère + Mauvais sort + Animosité + Détestable.

(p23-25) : Njeddo Dewal, mère de la calamité.
Il va nous raconter le conte que le crâne a raconté à Bouytôring et son fils Héllêrè.

Au pays de Heli et Yoyo.
(p 27-34) : Le paradis perdu.
Description du pays de Heli et Yoyo (Éden).
(p34-39) : Naissance de Njeddo Dewal.
Les hommes se comportent mal, alors Guéno crée Njeddo Dewal, elle rencontre Dandi qui lui fait sept filles.
(p39-44) : Le début des malheurs.
Les calamités commencent à s'abattre sur le pays.
(p44-49) : La cité mystérieuse de Wéli-wéli.
Njeddo Dewal construit la ville de Wéli-wéli. Elle y met ses filles qui attirent les hommes et les vident de leur sang pour nourrir leur mère qui provoque d'autres calamités.

La grande Quête de Bâ-Wâm'ndé l'homme de bien.
(p51-58) : Un rêve annonciateur.
Welôré fait un songe, son mari Bâ-Wâm'ndé, un homme bon va voir le devin Aga-Nouttiôrou qui lui prédit qu'elle va avoir sept garçons et une fille, qui elle-même aura un fils qui luttera contre Njeddo Dewal. Pour que cela arrive, il faut donner un mouton vairon à un sourd-muet-borgne. Il trouve le mouton et Abdou le frère de Siré qui est retenu à Wéli-wéli.
(p58-80) : En route pour Wéli-wéli.
En route pour Wéli-wéli Bâ-Wâm'ndé rencontre des animaux qui lui offre des talismans pour ses actions passées envers eux : des sauterelles, des tortues, des chiens, des crapauds, un porc-épic, un hippopotame, des araignées. Il traverse un orage, un désert de sables mouvants, un fleuve et passe à travers une montagne. Il a reçu le crâne d'un ancêtre qui le conseille dans sa quête.
(p80-88) : Où Bâ-Wâm'ndé atteint son but.
Bâ-Wâm'ndé est à Wéli-wéli, sur la place du marché, il n'y a pas d'hommes mais des animaux affairés. Il va voir l'âne forgeron qui pète et l'envoi lui et son mouton sur un tas de piments, ça le pique et le mouton s'enfuit. Il le retrouve devant la porte d'un vestibule, il y a un être végétal-animal-humain. Le mouton ouvre la porte, ils se retrouvent près d'une termitière, la reine mange le mouton et le roi. La termitière s'effondre découvrant Siré enchaîné. Bâ-Wâm'ndé en touchant le ventre de la reine, le libère de ses chaînes et de ses infirmités, maléfices de Njeddo Dewal.
(p88-120) : Nouvelle étape vers l'inconnu.
Bâ-Wâm'ndé s'enfuit sur le dos d'un boa volant. Siré ressuscite le mouton Kobbou qui devient aussi grand qu'un cheval et il part à la suite de Bâ-Wâm'ndé. Njeddo Dewal se lance à leur poursuite sur un aigle géant, elle détruit le boa et Bâ-Wâm'ndé continu sa route avec Siré sur Kobbou. Ils arrivent devant une immense montagne, un passage s'ouvre, mais Njeddo Dewal l'enflamme, les trois compagnons empruntent le passage dans le ventre d'un gecko géant, il se referme une fois qu'ils sont de l'autre coté. Ils traversent une mer déchaînée sur le dos d'une tortue, une fois sur l'île ils vont se mettre sous la protection de la Reine scorpion. Ils sont ensuite avalés par un palmier qui se transforme en ver géant, il les chie sous terre et là ils rencontrent un fourmilier qui creuse une galerie jusqu'à l'endroit où se trouve la gourde métallique de Njeddo. Elle a franchi la montagne sur le dos de son aigle et arrivée dans l'île ne trouve aucune traces de ses ennemis.
(p120-127) : Un allié de taille.
Des bousiers arrivent et roulent la gourde jusqu'à la demeure de la Reine scorpion, Kobbou s'éloigne de sept coudées et alors des rayons sortent de ses yeux et font s'ouvrir la gourde libérant un esprit enfermé dans un sac en peau de chat noir. L'ayant laissé reposé dans une boisson toute la nuit, il est au petit matin transformé en boa, le dieu Koumbasâra. Il regarde le mouton et se transforme en aigle et ramène les trois compagnons au village de Bâ-Wâm'ndé. Njeddo de colère détruit l'île et retourne à Wéli-wéli.

Bâgoumâwel l'enfant prédestiné.
(p128-130) : Le sacrifice de Kobbou.
Bâ-Wâm'ndé demande au crâne ce qu'il doit faire pour se protéger de Njeddo. Il doit sacrifier Kobbou.
(p131-134) : Où l'on retrouve Wéli-wéli.
Njeddo reprend ses activités à Wéli-wéli. Bâ-Wâm'ndé a sept fils et une fille. Les garçons entendent parler de sept princesses à épouser (les filles de Njeddo) et ils partent pour Wéli-wéli laissant leur sœur enceinte.
(p134-136) : Une naissance miraculeuse.
Wâm'ndé pleure pour ses frères, c'est alors qu'elle entend la voix de son enfant dans son ventre qui lui demande de l'accoucher maintenant pour qu'il aille sauver ses oncles. Il s'accouche tout seul et prend le nom de Bâgoumâwel, Gaël-Wâlo (jeune taurillon des zones inondées) et part chercher ses oncles.
(p136-149) : Le voyage des sept frères et de leur étrange neveu.
Quand il arrive près de ses oncles, il a l'apparence d'un enfant de sept ans, ils ne le reconnaissent pas et le chasse. Il revient voir les sept frères tour à tour sous l'apparence d'un vêtement et dès qu'il se fait connaître, les frères le jettent le prenant pour un diablotin. Néanmoins il intervient chaque fois pour les aider, les nourrir, les protéger d'un essaim d'abeilles. À la fin, ils finissent par l'accepter et il révèle sa mission qui est de détruire Njeddo.
(p149-186) : Dans l'antre de la sorcière.
Ils rentrent dans Wéli-wéli, dans la journée les sept frères badinent avec les princesses. Le soir, avant de s'unir, elles leurs appliquent les ventouses, mais Bâgoumâwel qui est dans la chambre de Njeddo Dewal l'empêche de leur sucer le sang en lui demandant une chose impossible comme remplir un verre d'eau avec une épuisette. Il en est ainsi six jours durant, le septième, les frères endorment les princesses, échangent leurs vêtements et leur chevelure et leur appliquent les ventouses. Njeddo boit le sang de ses filles et va leur couper la tête avant de s'endormir. Bâgoumâwel et ses oncles s'enfuient. À son réveil Njeddo s'aperçoit de sa méprise et un rêve prémonitoire sur la tombe de Kîkala lui révèle que Bâgoumâwel est Gaël-Wâlo, né pour la détruire. Wéli-wéli laisse place à un champ de ruine.
(p186-195) : Une expédition périlleuse.
Les oncles demandent à Bâgoumâwel de les amener faire un vol au-dessus de Wéli-wéli. Njeddo les voient, part les attaquer avec son aigle. Bâgoumâwel réplique et elle se retrouve confronté à un gouffre, un fleuve en furie, une montagne immense et une plaine en feu. De retour chez elle, elle demande à Guéno de la changer en une femme splendide.
(p195-200) : Une foire vraiment pas ordinaire.
À son réveil cela est fait, elle part à la foire de Heli en compagnie de sept belles courtisanes, elle s'installe en dehors de la ville et vend des choses somptueuses pour pas cher. Les oncles de Bâgoumâwel sont attirés par les femmes et les suivent pour aller les demander en mariage à leurs parents à la fin de la foire.
(p200-209) : Les sept cercueils de pierre.
Le convoi s'éloigne de la ville, les sept frères marchant devant suivi de Njeddo et du reste qui commence à disparaître ainsi que les chevaux. Njeddo enferme les frères dans des tombes de pierre. À Heli et Yoyo, un mois plus tard, Wâm'ndé demande à Bâgoumâwel de partir à la recherche de ses oncles. Il interroge le crâne sous le grand baobab, va récupérer une abeille dans la chambre de son grand-père, interroge la grenouille sacrée. L'abeille le mange et suivie de son essaim, part à la recherche des oncles. Les fleurs ayant renseignées l'abeille, elles arrivent là où sont détenus les oncles. Bâgoumâwel interroge le crâne, qui lui dit que pour détruire la pierre, il faut passer par le fer (suite des onze forces fondamentales : la pierre, le fer, le feu, l'eau, l'air, l'homme, l'ivresse, le sommeil, les soucis, la mort, la résurrection). Les cercueils sont détruit et bouchent la grotte où est cachée Njeddo, les oncles sont soignés par les plantes récupérées par les abeilles et ils rentrent à Heli et Yoyo.
(p209-216) : Un étalon de malheur.
Njeddo se transforme en un formidable étalon, elle va traîner dans la brousse de Heli et est récupérée par le roi. Pour les fêtes du nouvel an, le fils du roi le chevauche, mais il s'en va en le kidnappant. Après avoir consulté le crâne et interrogé les singes Bâgoumâwel découvre que le prince est retenu dans un sarcophage de pierre au fond d'un trou.
(p216-227) : Une lourde rançon.
Au bout d'une semaine Njeddo envoie un émissaire réclamer vingt jouvenceaux et Bâgoumâwel en échange du prince Sakkaï. Le roi refuse, mais le malheur se déversant sur le pays, Bâgoumâwel et vingt fils de notables vont se livrer. Plus tard, Hammadi l'aîné des oncles interroge le crâne, va voir la Reine araignée qui demande aux mouches de trouver Bâgoumâwel. Alors Hammadi appelle Koumbasâra qui en souvenir de sa libération par Bâ-Wâm'ndé part avec Goumbaw, le lion noir. Il emprisonne Njeddo avec un lasso magique et libère les otages. Bâgoumâwel laisse Njeddo en vie.
(p228-232) : L'avant-dernière flèche de Njeddo Dewal.
Njeddo creuse la terre jusqu'au jujubier ancestral, elle le tire sous la terre, et le remplace. Quand les enfants viennent jouer autour, elle s'envole les amenant avec elle. Bâgoumâwel consulte le crâne, se transforme en vent, et s'introduit dans la matrice de la vache Blanchette de Njeddo. Il naît sous la forme d'un magnifique taurillon que Njeddo adore, mais il s'échappe tout le temps et Njeddo envoie les enfants le récupérer. Une fois tous les enfants le poursuivent, alors, assez éloigné, il redevient lui-même et en suivant les fourmis ramènent les enfants à Heli.
(p232-239) : La dernière flèche.
Njeddo se dit qu'elle a mal fait, puis demeure prostrée et se transforme en vague qui déferle sur le pays de Heli et Yoyo. Wâm'ndé veut sauver le salpêtre qui cuit, c'est une recette de son père. Bâgoumâwel rentre dans la case à la place de sa mère, l'eau vient à la suite, il jette le salpêtre qui brûle et empoisonne Njeddo. Elle est morte, le pays est sauvé.

(p347-378) : Note annexes de Njeddo Dewal.


La chasse aux papillons 05/07/09

Rien ne sert de mourir, il faut partir au loin.
Il faut la cueillir avant qu'elle ne s'envole cette putain de fleur. C'est cela la chasse aux papillons, un peu de Brassens, somewhere over the rainbow ou underwear de la Reine d'Angleterre.
Je pari que tu n'y arriveras pas !
Tu crois que je ne peux pas le détacher.

La chasse aux papillons 04/07/09

Avec des âmes belles comme un cul.
Il faut bien comprendre que quand on va...
Pourquoi veut-il lui mettre la bite dans l'oreille ? Comme ça je me tais.
You can't always get what you want, but if you try sometimes, you just might find, what you need. The Rolling Stones 1969.
Oh ! Tu sais que ce n'est pas grave, ça arrive à des gens très bien.
Le samedi des Ricains.

La chasse aux papillons 03/07/09

Je pense que c'est ce qu'aurai fait Kwai Chang Kane.
Pour dire que quelqu'un est mort, on dit que ses deux pieds sont d'accord.
Le mec qui se casse la gueule de la tour, je ne sais pas s'il y a une meilleure façon de le représenter. Réponse 16,20,11,7.
Jésus n'horloge dans la tête.
Le refus me rend haineux, je rêve de faits divers sous la canicule.
Il y a intérêt, il y a sept cents bornes à se taper.
La Lucky Luke des caisses, Océan indien ou Méditerranée Sud.
Laisse mes mains sur tes hanches.

La chasse aux papillons 02/07/09

Je suis désolé d'avoir été lamentable.
Il appuie peut-être un peu trop fort, mais il le donne à fond.
C'est un secret, il ne faut pas le répéter.
Et je suis une chatte de gouttière et pas une chatte d'appartement.
Voila, voila que ça recommence.
Une fois de plus j'ai perdu mon cœur, il est parti ailleurs, mon cul chie encore c'est la raison de mon corps, ce coup-ci on ne lui a pas bouffé les ailes au papillon.

La chasse aux papillons 01/07/09

La cane de Jeanne est morte au gui l'an neuf, elle avait fait la veille, merveille, un œuf.
On dit en couleur ou mélangée ?
Berg, c'est une montagne.
Nijinii Novgorod.
Ouais ! Mais on ne voit pas bien.
"Je suis très étonné de votre sympathie pour mon art. J'ai pensé justement à cette différence entre le clair et le caché. La base est la nécessité intérieure qui demande des fois, pour ainsi dire, une construction négative. La négation semblable à une construction peut-être des fois une construction positive." Ce n'est pas de moi, et je n'y crois pas tous les jours.
1912, Improvisation XXVII, il est amoureux ou du moins il baise, d'ailleurs ça s'appelle "Le jardin de l'amour."
Tant que ce qui nous sépare n'est pas plus fort que ce qui nous unis.
La gamine pense qu'il a mangé des champignons hallucinogènes.
C'est la définition franche de la couleur dans l'espace et la teinte qui m'avait choqué.
La surface lunaire en couleur.
Le village sur la montagne avec la barque à droite ou, et, à gauche : Tireur à l'arc, 1909; Improvisation XXI, 1911; Composition VII, 1913; Petites joies, 1913; Moscou I, 1916; Regard sur le passé, 1924.
Une merde chasse l'autre.

La chasse aux papillons 30/06/09

Cela date d'un peu avant la mort de Michael, les sales nouvelles s'accumulent, pas des trucs énormes, mais avec le nombre je commence à avoir un joli tas de fumier. Si vous croyez que c'est pour ça que je vais abandonner, vous vous mettez le doigt dans l'œil jusqu'à l'os. Heureusement il reste le Brésil et sa tristeza et peut-être ma fille.
What's the use of being ?
803-66-33.
La vie est gentille avec moi et je suis en dessous de tout.
Ses yeux m'ont accusé.